Concernant l'Écotaxe, Ségolène Royal est revenue sur une des pistes dévoilées mardi 15 avril, consistant à forcer les camions étrangers à emprunter le réseau autoroutier à péage "lorsqu'il y a une autoroute parallèle à la route nationale", un projet a priori contraire aux règles européennes.
Un système discriminatoire
Helen Kearns, le porte-parole du commissaire européen chargé des Transports, Siim Kallas, a d'ailleurs indiqué jeudi 17 avril au journal "Le Monde" qu'il était impossible de "mettre en place un système discriminatoire entre Français et étrangers". "Chacun a sa place : ce n'est pas un porte-parole d'un commissaire européen qui fait la politique européenne et encore moins la politique de la France, ça c'est très clair", lui a répondu Ségolène Royal. "J'aimerais que chacun prenne la parole, y compris au niveau européen, sur la base de projets bien précis, et pas sur la base de rumeurs", a-t-elle ajouté. "Moi, je considère au contraire que c'est rétablir une juste concurrence", a affirmé la ministre de l'Écologie au sujet de sa proposition.
"Quand un camion venu de l'étranger fait son plein en Belgique, traverse toute la France, utilise les routes payées par le contribuable français, et ensuite en Espagne refait son plein, il ne paie ni la taxe sur l'essence, la TIPP, ni le péage sur l'autoroute", a-t-elle une nouvelle fois fait valoir. "Donc à ce moment-là ce sont les camions français qui paient l'entretien des routes". "Il faut faire payer tout le monde et notamment ceux aujourd'hui qui ne paient pas", a déclaré Ségolène Royal. "Avec les bénéfices de ces sociétés autoroutières et bien nous paierons les infrastructures de transports", a conclu l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007.
Un système discriminatoire
Helen Kearns, le porte-parole du commissaire européen chargé des Transports, Siim Kallas, a d'ailleurs indiqué jeudi 17 avril au journal "Le Monde" qu'il était impossible de "mettre en place un système discriminatoire entre Français et étrangers". "Chacun a sa place : ce n'est pas un porte-parole d'un commissaire européen qui fait la politique européenne et encore moins la politique de la France, ça c'est très clair", lui a répondu Ségolène Royal. "J'aimerais que chacun prenne la parole, y compris au niveau européen, sur la base de projets bien précis, et pas sur la base de rumeurs", a-t-elle ajouté. "Moi, je considère au contraire que c'est rétablir une juste concurrence", a affirmé la ministre de l'Écologie au sujet de sa proposition.
"Quand un camion venu de l'étranger fait son plein en Belgique, traverse toute la France, utilise les routes payées par le contribuable français, et ensuite en Espagne refait son plein, il ne paie ni la taxe sur l'essence, la TIPP, ni le péage sur l'autoroute", a-t-elle une nouvelle fois fait valoir. "Donc à ce moment-là ce sont les camions français qui paient l'entretien des routes". "Il faut faire payer tout le monde et notamment ceux aujourd'hui qui ne paient pas", a déclaré Ségolène Royal. "Avec les bénéfices de ces sociétés autoroutières et bien nous paierons les infrastructures de transports", a conclu l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007.
Manuel Valls compte bien remettre à plat l'Écotaxe
Manuel Valls compte bien remettre à plat l'Écotaxe, ont assuré les présidents de la FNSEA et de Coop de France, à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre. "Il a confirmé que le système précédent serait complètement abandonné et il a dit que Ségolène Royal était en train de rouvrir une nouvelle réflexion sur le sujet à partir d'une remise à plat du dispositif", a expliqué Philippe Mangin, président de Coop de France, qui représente les coopératives agricoles. "Il était dans un état d'esprit de remettre à plat le dispositif sans s'engager sur des points précis compte tenu des points juridiques et de distorsions européennes à régler", a confirmé Xavier Beulin, président de la FNSEA, principal syndicat agricole du pays. S'agissant de la piste, envisagée par Ségolène Royal, de cibler uniquement les camions étrangers circulant en France, "je lui ai fait savoir que cette proposition ne nous dérangeait pas et il a répondu par un sourire, en disant que rien était encore garanti", a rapporté Philippe Mangin. "Je lui ai redit, chiffres à l'appui les conséquences qui sont vraiment insupportables avec, selon les filières, des possibilités de taxer cinq ou six fois un même produit compte tenu de la logistique" spécifique à l'élaboration d'un produit alimentaire, a rapporté Philippe Mangin. Les filières agricoles et agroalimentaires avaient été parmi les premières à se mobiliser cet automne contre l'Écotaxe, qui vise à taxer les poids lourds de plus de 3,5 tonnes afin de financer notamment des infrastructures de transport "durable".
Manuel Valls compte bien remettre à plat l'Écotaxe, ont assuré les présidents de la FNSEA et de Coop de France, à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre. "Il a confirmé que le système précédent serait complètement abandonné et il a dit que Ségolène Royal était en train de rouvrir une nouvelle réflexion sur le sujet à partir d'une remise à plat du dispositif", a expliqué Philippe Mangin, président de Coop de France, qui représente les coopératives agricoles. "Il était dans un état d'esprit de remettre à plat le dispositif sans s'engager sur des points précis compte tenu des points juridiques et de distorsions européennes à régler", a confirmé Xavier Beulin, président de la FNSEA, principal syndicat agricole du pays. S'agissant de la piste, envisagée par Ségolène Royal, de cibler uniquement les camions étrangers circulant en France, "je lui ai fait savoir que cette proposition ne nous dérangeait pas et il a répondu par un sourire, en disant que rien était encore garanti", a rapporté Philippe Mangin. "Je lui ai redit, chiffres à l'appui les conséquences qui sont vraiment insupportables avec, selon les filières, des possibilités de taxer cinq ou six fois un même produit compte tenu de la logistique" spécifique à l'élaboration d'un produit alimentaire, a rapporté Philippe Mangin. Les filières agricoles et agroalimentaires avaient été parmi les premières à se mobiliser cet automne contre l'Écotaxe, qui vise à taxer les poids lourds de plus de 3,5 tonnes afin de financer notamment des infrastructures de transport "durable".
Interpellations pour destruction de portiques
Une dizaine de militants bretons ont été interpellés vendredi 18 avril dans le cadre d'une enquête pour "association de malfaiteurs" en relation notamment avec des destructions ou tentatives de destruction de portiques Écotaxe ou de radars de vitesse, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Les interpellations ont eu lieu vendredi matin dans les départements d'Ille-et-Vilaine, des Côtes d'Armor et du Morbihan. Deux portiques écotaxe ont été incendiés dans les Deux-Sèvres et à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) dans l'Ouest la semaine dernière et quatre tentatives de destruction ont été constatées dans la région Centre. Au total, plus d'une douzaine de portiques ont été endommagés ou rendus inopérants dans l'Ouest ces derniers mois.
Une dizaine de militants bretons ont été interpellés vendredi 18 avril dans le cadre d'une enquête pour "association de malfaiteurs" en relation notamment avec des destructions ou tentatives de destruction de portiques Écotaxe ou de radars de vitesse, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Les interpellations ont eu lieu vendredi matin dans les départements d'Ille-et-Vilaine, des Côtes d'Armor et du Morbihan. Deux portiques écotaxe ont été incendiés dans les Deux-Sèvres et à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) dans l'Ouest la semaine dernière et quatre tentatives de destruction ont été constatées dans la région Centre. Au total, plus d'une douzaine de portiques ont été endommagés ou rendus inopérants dans l'Ouest ces derniers mois.