Jacques Nou, le président du Syndicat des entreprises de manutention de Marseille-Fos (Semfos), se dit globalement satisfait de la reprise d'activité constatée au cours des trois premiers trimestres. Les manutentionnaires redoutent toutefois aujourd’hui l’impact des récessions attendues sur la demande globale.
Quel bilan pouvez-vous dresser de l’activité au port de Marseille-Fos à fin septembre ?
Le port a su bien faire face à la désorganisation portuaire mondiale. Dans les deux bassins, nous avons bien tenu la barre. Nous n'avons pas souffert du phénomène de congestion qui a affecté de nombreux ports mondiaux pendant la crise sanitaire. En matière d'organisation du travail, nous opérons en "fenêtres". Nous trouvons des créneaux pour opérer les navires.
Au plan social, les tensions sont-elles retombées ? Le mouvement de grève de décembre 2019-janvier 2020 lié au projet de réforme des retraites est oublié ?
Le dialogue avec les partenaires sociaux s'est plutôt bien déroulé cette année. Malgré ce qui s’est passé chez Arcelor avec le plan charbon, nous n’avons pas connu de mouvements spécifiquement portuaires.
Les seuls arrêts de travail auxquels nous sommes confrontés consistent en des débrayages de quatre heures par semaine. Mais ils sont divisés par deux, soit deux heures pendant un shift du matin et deux autres pendant un shift du soir. Des mouvements sociaux qui se produisent en somme pendant les moments les moins chargés de la journée.
Le port a su bien faire face à la désorganisation portuaire mondiale. Dans les deux bassins, nous avons bien tenu la barre. Nous n'avons pas souffert du phénomène de congestion qui a affecté de nombreux ports mondiaux pendant la crise sanitaire. En matière d'organisation du travail, nous opérons en "fenêtres". Nous trouvons des créneaux pour opérer les navires.
Au plan social, les tensions sont-elles retombées ? Le mouvement de grève de décembre 2019-janvier 2020 lié au projet de réforme des retraites est oublié ?
Le dialogue avec les partenaires sociaux s'est plutôt bien déroulé cette année. Malgré ce qui s’est passé chez Arcelor avec le plan charbon, nous n’avons pas connu de mouvements spécifiquement portuaires.
Les seuls arrêts de travail auxquels nous sommes confrontés consistent en des débrayages de quatre heures par semaine. Mais ils sont divisés par deux, soit deux heures pendant un shift du matin et deux autres pendant un shift du soir. Des mouvements sociaux qui se produisent en somme pendant les moments les moins chargés de la journée.
