La campagne 2015-2016 de Senalia avait marqué une quatrième année consécutive de hausse. Celle qui a suivi n'a pas confirmé les bons résultats de la précédente. Le bilan 2016-2017 a enregistré des baisses sur l'ensemble des produits manutentionnés par le groupe. Au global, le trafic exporté passé par les installations de Senalia a baissé de 43 %, à 4,8 Mt. Pour les céréales, la mauvaise récolte 2016 a directement fait chuter le marché. "Aux faibles quantités collectées, se sont ajoutées les qualités peu en adéquation avec les normes demandées par nos clients", a commencé par expliquer Gilles Kindelberger, directeur général. Et Senalia souhaite tirer un trait sur cette campagne qui aura atteint un record plancher sur les treize dernières années.
Les exportations de céréales ont lourdement marqué le pas. Elles ont perdu 65 % de leur volume à 1,8 Mt. D'une campagne à l'autre, les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Après avoir collecté 42 Mt sur la période 2015-2016, ce ne sont que 28 Mt sur la campagne 2016-2017 qui ont été collectées. "Il a manqué 10 Mt, a continué Gilles Kindelberger. Une année moyenne se situe aux environs de 38 Mt". Au total, les trafics d'exportation ont tous dévissé. Les blés ont perdu 72 % d'une campagne à l'autre, les orges de mouture ont diminué de 49 %. Celles pour la brasserie baissent de 66 %, les oléagineux de 73 % et les protéagineux de 80 %. À l'inverse, si les exportations ont été mises à mal au cours de cette campagne, les importations de céréales ont nettement progressé pour atteindre les 62.000 tonnes manutentionnées dans les silos de Senalia. "Un trafic qui permet d'assurer du trafic retour au transport fluvial qui vient décharger les céréales dans nos silos". Une bien maigre consolation pour le groupe qui s'alarme toujours du défaut de PEC (Poste d'entrée communautaire) à Rouen. "Sans ce poste, nous voyons bon nombre de trafics emprunter les ports belgo-néerlandais et revenir sur notre territoire par voie routière", s'inquiète le directeur général.
Une campagne difficile qui est généralement marquée par un resserrement des approvisionnements. La Normandie a vu son trafic augmenter en proportion, pour passer de 35 à 41 %. L'Île-de-France, les Hauts-de-France et le Grand Est ont vu leurs parts dans les approvisionnements baisser. La Bourgogne, la Franche-Comté et les Pays de Loire ont enregistré, pour leur part, une stabilité et une hausse. Des chiffres qu'il convient de prendre avec nuance en raison de la diminution des trafics du groupe.
Les exportations de céréales ont lourdement marqué le pas. Elles ont perdu 65 % de leur volume à 1,8 Mt. D'une campagne à l'autre, les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Après avoir collecté 42 Mt sur la période 2015-2016, ce ne sont que 28 Mt sur la campagne 2016-2017 qui ont été collectées. "Il a manqué 10 Mt, a continué Gilles Kindelberger. Une année moyenne se situe aux environs de 38 Mt". Au total, les trafics d'exportation ont tous dévissé. Les blés ont perdu 72 % d'une campagne à l'autre, les orges de mouture ont diminué de 49 %. Celles pour la brasserie baissent de 66 %, les oléagineux de 73 % et les protéagineux de 80 %. À l'inverse, si les exportations ont été mises à mal au cours de cette campagne, les importations de céréales ont nettement progressé pour atteindre les 62.000 tonnes manutentionnées dans les silos de Senalia. "Un trafic qui permet d'assurer du trafic retour au transport fluvial qui vient décharger les céréales dans nos silos". Une bien maigre consolation pour le groupe qui s'alarme toujours du défaut de PEC (Poste d'entrée communautaire) à Rouen. "Sans ce poste, nous voyons bon nombre de trafics emprunter les ports belgo-néerlandais et revenir sur notre territoire par voie routière", s'inquiète le directeur général.
Une campagne difficile qui est généralement marquée par un resserrement des approvisionnements. La Normandie a vu son trafic augmenter en proportion, pour passer de 35 à 41 %. L'Île-de-France, les Hauts-de-France et le Grand Est ont vu leurs parts dans les approvisionnements baisser. La Bourgogne, la Franche-Comté et les Pays de Loire ont enregistré, pour leur part, une stabilité et une hausse. Des chiffres qu'il convient de prendre avec nuance en raison de la diminution des trafics du groupe.
"Un trafic estimé entre 500.000 et 600.000 tonnes"
Une campagne tendue se répercute aussi sur les modes d'approche. La route a été plus utilisée et voit son utilisation augmenter de 59 à 64 %. Sur le global, moins de tonnes ont été transportées par la route en raison de la baisse du trafic. Quant au fleuve et au ferroviaire, ces deux modes ont vu leur proportion se réduire. Le fluvial passant à 26 % sur la campagne 2016-2017 (contre 28 % pendant la campagne précédente) et le ferroviaire passe, sur la même période, de 13 à 10 %.
Passés les mauvais chiffres de 2016-2017, la nouvelle campagne s'annonce sous de meilleurs auspices. Sur les six premiers mois, le trafic a progressé de 60 %, à 1,1 Mt. Une donnée que le directeur général du groupe commente en s'inquiétant de la rétention opérée par les négociants. "Nous constatons un léger retard dans les orges de brasseries et dans les expéditions de céréales en raison de la rétention des opérateurs. Souhaitant attendre une période plus propice avec des prix plus hauts, nous risquons de voir de nombreuses expéditions se dérouler sur la seconde moitié de la campagne. La logistique devra être au rendez-vous mais tout le monde ne passera pas". Sur cette première moitié de campagne, les expéditions se font sur le marché traditionnel de Senalia, à savoir l'Afrique du Nord qui emporte 76 % des expéditions avec 51 % du marché algérien. L'Arabie saoudite et Cuba entrent pour 4 % chacun et l'Union européenne pour 10 %.