
© Sernam
"Les candidats à la reprise de Sernam n'auront pas à rembourser les 642 millions d'euros d'aides incompatibles dont a bénéficié ce groupe", a annoncé Bruxelles, répondant favorablement à une condition posée de manière impérative par Geodis au maintien de son projet. Filiale de la SNCF, le groupe propose une reprise partielle des activités de Sernam et d'environ la moitié de ses salariés (826 personnes sur 1.600). Mais le projet restait sous la menace de voir Bruxelles maintenir son exigence d'un recouvrement des aides publiques versées à Sernam avant et au moment de sa privatisation en 2005, que les services du commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, avaient déclarées illégales le 9 mars.
Geodis maintient son offre
"Geodis maintient son offre", a déclaré Pierre Blayau, PDG de Geodis, après l'annonce du revirement de la Commission. Il a rappelé que cette offre était "assortie de deux conditions : la première étant liée à la décision de Bruxelles et la seconde tenant à la viabilité de Sernam". "Une des conditions est remplie, celle en provenance de Bruxelles, mais il reste encore une condition, tout aussi importante, celle de la situation financière de Sernam dont chacun s'accorde à dire qu'elle est difficile", a-t-il souligné. "La trésorerie de Sernam doit être suffisante pour financer une période de transition que nous estimons aujourd'hui nécessaire de 30 à 45 jours pour la continuité de l'entreprise", a rappelé le dirigeant, sans précisions sur la situation exacte des comptes du transporteur.
Mais de leur côté, des représentants syndicaux reçus au siège de Geodis dans l'après-midi, en marge d'une manifestation de 150 salariés de Sernam, ont prêté à M. Blayau un discours laissant peu de place à l'espoir.
Geodis maintient son offre
"Geodis maintient son offre", a déclaré Pierre Blayau, PDG de Geodis, après l'annonce du revirement de la Commission. Il a rappelé que cette offre était "assortie de deux conditions : la première étant liée à la décision de Bruxelles et la seconde tenant à la viabilité de Sernam". "Une des conditions est remplie, celle en provenance de Bruxelles, mais il reste encore une condition, tout aussi importante, celle de la situation financière de Sernam dont chacun s'accorde à dire qu'elle est difficile", a-t-il souligné. "La trésorerie de Sernam doit être suffisante pour financer une période de transition que nous estimons aujourd'hui nécessaire de 30 à 45 jours pour la continuité de l'entreprise", a rappelé le dirigeant, sans précisions sur la situation exacte des comptes du transporteur.
Mais de leur côté, des représentants syndicaux reçus au siège de Geodis dans l'après-midi, en marge d'une manifestation de 150 salariés de Sernam, ont prêté à M. Blayau un discours laissant peu de place à l'espoir.