
© Sernam
La SNCF propose entre 150 et 250 postes aux salariés du transporteur Sernam non repris par Geodis au grand dam de représentants syndicaux qui rappellent que l'entreprise publique s'était engagée à fournir 500 offres, a-t-on appris vendredi 27 avril de sources concordantes. Entre 150 et 250 postes, réservés aux salariés de Sernam et sa filiale Aster, vont être proposés par la SCNF, ancienne maison mère du transporteur spécialisé dans la messagerie et placé en liquidation le 13 février avec poursuite d'activité jusqu'au 7 mai inclus. La liste de ces emplois, dont un certain nombre de conducteurs de bus, sera communiquée d'ici à mercredi à la cellule de reclassement. Par ailleurs, 260 postes sont mis à disposition via la bourse de l'emploi, mise en place par le gouvernement et différents acteurs du secteur - SNCF, La Poste, fédérations patronales et entreprises -, selon la même source qui précise que les lettres de licenciement des quelque 620 salariés de Sernam non repris par Sernam partiront le 3 mai.
Geodis, filiale de la SCNF, a été retenu le 13 avril par le tribunal de commerce de Nanterre pour une reprise partielle du Sernam, avec un peu plus de 800 postes qui pourraient être sauvés sur un total de 1.400. Le ministre des Transports, Thierry Mariani, avait assuré que les salariés qui ne seraient pas repris se verraient proposer des solutions et rappelé que le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, avait confirmé que l'entreprise publique mettrait environ 500 offres d'emplois "à disposition réparties sur tout le territoire". "Où sont les emplois promis ?", s'interroge la fédération des transports FO qui "attend toujours les 500 offres d'emploi du groupe SNCF comme promis par (...) M. Mariani".
"Promesse de campagne"
"Ces emplois "réservés" comme l'ont affirmé certains, tardent à venir" et "nous pensons que ce n'est qu'une promesse de campagne électorale de plus", poursuit la fédération. La CGT transports dénonce pour sa part "le mépris affiché par la SNCF et les Pouvoirs publics", et évoque une "provocation" et un "manque de respect pour les salariés du groupe Sernam/Aster (...) intolérable". Sollicitée, la SNCF n'a pas fait de commentaire.
Geodis, filiale de la SCNF, a été retenu le 13 avril par le tribunal de commerce de Nanterre pour une reprise partielle du Sernam, avec un peu plus de 800 postes qui pourraient être sauvés sur un total de 1.400. Le ministre des Transports, Thierry Mariani, avait assuré que les salariés qui ne seraient pas repris se verraient proposer des solutions et rappelé que le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, avait confirmé que l'entreprise publique mettrait environ 500 offres d'emplois "à disposition réparties sur tout le territoire". "Où sont les emplois promis ?", s'interroge la fédération des transports FO qui "attend toujours les 500 offres d'emploi du groupe SNCF comme promis par (...) M. Mariani".
"Promesse de campagne"
"Ces emplois "réservés" comme l'ont affirmé certains, tardent à venir" et "nous pensons que ce n'est qu'une promesse de campagne électorale de plus", poursuit la fédération. La CGT transports dénonce pour sa part "le mépris affiché par la SNCF et les Pouvoirs publics", et évoque une "provocation" et un "manque de respect pour les salariés du groupe Sernam/Aster (...) intolérable". Sollicitée, la SNCF n'a pas fait de commentaire.