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Cent soixante marins des ferries de Comanav-Comarit immobilisés au port de Sète sont en passe d'être rapatriés. "L'armateur concerné a enfin autorisé le principe du débarquement en congés des équipages, condition permettant d'organiser le rapatriement effectif vers le Maroc", a indiqué la préfecture, en précisant venir en aide depuis cinq mois à ces marins bloqués.
Trois liaisons par semaine
À la suite d'une réunion organisée vendredi 1er juin par les Affaires maritimes de Sète et "à l'exception de trente marins, volontaires pour assurer le gardiennage des navires, l'ensemble des marins ont ainsi l'assurance de bénéficier d'un bon de débarquement, préalable au rapatriement effectif", selon la même source. Les modalités de rapatriement sont en cours d'organisation "en lien étroit avec les autorités marocaines qui en décideront le déclenchement", a encore précisé l'administration.
Le trafic entre Sète (Hérault) et le Maroc a repris, après presque cinq mois d'arrêt, avec une liaison vers Tanger assurée par un paquebot de la compagnie italienne Grandi Navi Veloci. GNV doit assurer trois liaisons par semaine vers les ports marocains de Tanger et Nador.
Le 5 janvier, le tribunal de commerce de Montpellier avait ordonné la saisie et donc l'immobilisation des trois ferries de Comanav-Comarit en raison d'impayés (de travaux notamment). Deux ministres marocains ont rencontrés le 19 mai les marins qui attendaient toujours d'être payés, pour s'entendre sur une solution, après que le gestionnaire du port eut accepté de renoncer au caractère prioritaire de sa créance au profit des marins, en meilleure position désormais pour récupérer leurs salaires sur le produit d'une éventuelle vente des navires.
Trois liaisons par semaine
À la suite d'une réunion organisée vendredi 1er juin par les Affaires maritimes de Sète et "à l'exception de trente marins, volontaires pour assurer le gardiennage des navires, l'ensemble des marins ont ainsi l'assurance de bénéficier d'un bon de débarquement, préalable au rapatriement effectif", selon la même source. Les modalités de rapatriement sont en cours d'organisation "en lien étroit avec les autorités marocaines qui en décideront le déclenchement", a encore précisé l'administration.
Le trafic entre Sète (Hérault) et le Maroc a repris, après presque cinq mois d'arrêt, avec une liaison vers Tanger assurée par un paquebot de la compagnie italienne Grandi Navi Veloci. GNV doit assurer trois liaisons par semaine vers les ports marocains de Tanger et Nador.
Le 5 janvier, le tribunal de commerce de Montpellier avait ordonné la saisie et donc l'immobilisation des trois ferries de Comanav-Comarit en raison d'impayés (de travaux notamment). Deux ministres marocains ont rencontrés le 19 mai les marins qui attendaient toujours d'être payés, pour s'entendre sur une solution, après que le gestionnaire du port eut accepté de renoncer au caractère prioritaire de sa créance au profit des marins, en meilleure position désormais pour récupérer leurs salaires sur le produit d'une éventuelle vente des navires.