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Le jour de l'ouverture du salon SITL, le 27 mars, le port de Sète signait officiellement son intégration au sein du réseau MedLink Ports. Les neuf plates-formes de l'axe Rhône-Saône (Pagny, Chalon, Mâcon, Villefranche-sur-Saône, Lyon, Vienne-Sud/Salaise-Sablons, Valence, Avignon-Le Pontet et Arles) ont désormais accès à la Méditerranée via Marseille mais également le port de l'Hérault.
Pour Jean-Claude Terrier, président du directoire du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), l'arrivée du port de Sète dans le partenariat crée «une véritable alternative méditerranéenne» au réseau MedLinks qui a connu, avec 70.000 EVP, une hausse de 12 % du trafic conteneur sur l'axe fluvio-maritime. Il estime que dorénavant quatre régions sont connectées : Languedoc-Roussillon, Paca, Rhône-Alpes et Bourgogne. Fos et Sète sont donc les deux ports de Méditerranée à être reliés à leur hinterland naturel.
Pas de concurrence pour le conteneur
Pour Marc Chevallier, le président du port de Sète (Port Sud de France), qui s'est fixé un objectif de passer de 300.000 tonnes de trafic annuel à 1 Mt en 2018, l'entrée dans MedLinks devrait lui servir à voir croître ses trafics de vracs grâce, notamment, aux entrées de grains et aux expéditions d'engrais. Mais il est formel sur un point : «le conteneur sera traité à Marseille-Fos». Les deux ports maritimes joueront donc la carte de la complémentarité en matière de trafic.
Pour sa part, Noël Comte, représentant les plates-formes intérieures au titre de président de la CCI du Beaujolais, a indiqué que Medlinks constitue pour les régions une «une boîte à outils».
De son côté, Philip Mauge, directeur du Développement de Voies navigables de France (VNF), estime que pour les ports fluviaux l'arrivée de Sète crée de bons espoirs de croissance de trafic puisque «50 % du trafic de VNF est généré par les ports maritimes».
L'an dernier, le réseau MedLink Ports (y compris Sète) a enregistré un trafic total de 111 millions de tonnes, dont 8,5 Mt par voie d'eau.
Pour Jean-Claude Terrier, président du directoire du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), l'arrivée du port de Sète dans le partenariat crée «une véritable alternative méditerranéenne» au réseau MedLinks qui a connu, avec 70.000 EVP, une hausse de 12 % du trafic conteneur sur l'axe fluvio-maritime. Il estime que dorénavant quatre régions sont connectées : Languedoc-Roussillon, Paca, Rhône-Alpes et Bourgogne. Fos et Sète sont donc les deux ports de Méditerranée à être reliés à leur hinterland naturel.
Pas de concurrence pour le conteneur
Pour Marc Chevallier, le président du port de Sète (Port Sud de France), qui s'est fixé un objectif de passer de 300.000 tonnes de trafic annuel à 1 Mt en 2018, l'entrée dans MedLinks devrait lui servir à voir croître ses trafics de vracs grâce, notamment, aux entrées de grains et aux expéditions d'engrais. Mais il est formel sur un point : «le conteneur sera traité à Marseille-Fos». Les deux ports maritimes joueront donc la carte de la complémentarité en matière de trafic.
Pour sa part, Noël Comte, représentant les plates-formes intérieures au titre de président de la CCI du Beaujolais, a indiqué que Medlinks constitue pour les régions une «une boîte à outils».
De son côté, Philip Mauge, directeur du Développement de Voies navigables de France (VNF), estime que pour les ports fluviaux l'arrivée de Sète crée de bons espoirs de croissance de trafic puisque «50 % du trafic de VNF est généré par les ports maritimes».
L'an dernier, le réseau MedLink Ports (y compris Sète) a enregistré un trafic total de 111 millions de tonnes, dont 8,5 Mt par voie d'eau.