
Sète signe en 2011 l’une des plus belles progressions des ports français : avec une croissance des trafics de 6,2 %, le port démontre que la diversification paie. Car l’année s’annonçait difficile, avec la liquidation de Carmel-Agrexco. Sète avait investi 6 millions d'euros dans un nouveau terminal fruitier destiné à traiter presque pour moitié les capacités de la compagnie de transport de fruits et légumes israélienne. Or Carmel-Agrexco a été liquidée le 30 août 2011, laissant le quai sétois sans activité. Mais l’espace a été très vite comblé par l’italienne Cosiarma qui a repris les deux navires israéliens et le service sétois. Bien que le trafic n’ait pas encore atteint le niveau espéré (10.000 tonnes en 2011), une montée en puissance est attendue en 2012.
3,6 millions de tonnes en 2011
Malgré cela, le port de Sète a transporté 3,6 millions de tonnes de marchandises en 2011. Outre la mise en service du terminal fruitier, le programme d’investissements a permis également le lancement d’un terminal cimentier et le développement de trafics existants. Les marchandises diverses enregistrent ainsi une progression de 55 % par rapport à 2010. Cette croissance s’explique notamment par la montée en puissance des flux conteneurisés passant de 6.500 EVP en 2010 à 27.000 en 2011. Ce résultat est pour partie lié à la réorganisation du terminal à conteneurs ainsi que par la modernisation de l’outillage qui ont attiré de nouvelles lignes régulières. Le fort développement d'importations de véhicules neufs (85.000 véhicules) et la forte demande d’animaux vivants (+ 48 %) expliquent les bons résultats du port. «Nous sommes désormais en mesure de proposer une offre convenable et diversifiée aux entreprises, assure Marc Chevallier, le président de l’établissement public régional Port de Sète Sud de France. Mais de nombreux investissements sont à venir et permettront de développer encore les trafics».
3,6 millions de tonnes en 2011
Malgré cela, le port de Sète a transporté 3,6 millions de tonnes de marchandises en 2011. Outre la mise en service du terminal fruitier, le programme d’investissements a permis également le lancement d’un terminal cimentier et le développement de trafics existants. Les marchandises diverses enregistrent ainsi une progression de 55 % par rapport à 2010. Cette croissance s’explique notamment par la montée en puissance des flux conteneurisés passant de 6.500 EVP en 2010 à 27.000 en 2011. Ce résultat est pour partie lié à la réorganisation du terminal à conteneurs ainsi que par la modernisation de l’outillage qui ont attiré de nouvelles lignes régulières. Le fort développement d'importations de véhicules neufs (85.000 véhicules) et la forte demande d’animaux vivants (+ 48 %) expliquent les bons résultats du port. «Nous sommes désormais en mesure de proposer une offre convenable et diversifiée aux entreprises, assure Marc Chevallier, le président de l’établissement public régional Port de Sète Sud de France. Mais de nombreux investissements sont à venir et permettront de développer encore les trafics».
"Sète compte également sur l’essor de la croisière"
Comme tous les ports de Méditerranée, Sète compte en outre sur l’essor de la croisière. Et attend impatiemment le dénouement de l’affaire Comanav-Comarit : deux navires de la compagnie marocaine ont été saisis par la justice à quai à Sète début janvier 2012. «Nous savons que des négociations sont en cours au Maroc, mais rien ne filtre, affirme Marc Chevallier. Nous espérons qu’au moins un des bateaux repartira dans les prochains jours, mais l’armement marocain devra d’abord proposer un plan de refinancement solide, peut-être en s’appuyant sur d’autres compagnies, pour rassurer ses différents fournisseurs».