
© PORT DE SETE
Le port de Sète semble depuis deux ans montrer sa faculté à rebondir. Après une année 2011 marquée par l'arrêt pendant quatre mois du tout nouveau terminal fruitier construit par GF Group suite à la faillite du groupe Agrexco et la reprise du trafic par Cosiarma, 2012 a connu un autre avatar : celui de l'arrêt pendant les cinq premiers mois de l'année de la ligne sur Tanger assurée par l'armateur Comanav-Comarit suite à la saisie ordonnée par le tribunal de Montpellier des trois car-ferries pour impayés. Or, les liaisons ont été reprises par l'italien Grandi Navi Veloci (GNV).
Dans la première affaire concernant le terminal fruitier, Marc Chevallier, le président du port héraultais, rappelle que l'armateur italien Cosiarma a poursuivi l'activité en ayant recours à l'affrètement. Certes, l'activité a été suspendue pendant quatre mois, ce qui a représenté pour Sète un manque à gagner en matière de trafic puisque 100.000 palettes ont été perdues en quatre mois sur un trafic total saisonnier représentant le double, soit 200.000 palettes par an.
Aujourd'hui, l'armateur, qui opère la ligne avec des slots de Zim et de Cosco, s'active à regagner des parts de marché.
GNV : une nouvelle solution italienne
Quant à l'affaire Comanav-Comarit, le président du port rappelle que le rapatriement d'une partie de l'équipage respectif des "Biladi", "Marrakech" et "Bni Nasar" au Maroc en mai s'est déroulé quelques jours avant le redémarrage de la ligne par un autre armateur italien, Grandi Navi Veloci, qui dessert depuis Tanger et Nador. "C'est une réussite totale. À fin octobre, nous avons enregistré 100.000 passagers. Mais aujourd'hui, il faut trouver du fret roulant pour l'hiver. On espère que cette ligne aura le succès qu'elle mérite", commente Marc Chevallier, ajoutant que les trois car-ferries saisis sont toutefois présents dans le port sétois. Reste à savoir aujourd'hui quand ils seront mis en vente et combien on obtiendra, sachant qu'ils sont aujourd'hui anciens et qu'ils consomment plus que des car-ferries plus récents.
Ces deux affaires montrent que les Italiens constituent des partenaires fiables pour les portuaires sétois.
Du côté des résultats, le port de Sète a connu au mois d'août un trafic en hausse de 7 % à 22.622 tonnes. Des chiffres marqués par une hausse des vracs liquides, un repli des vracs solides, une chute des marchandises diverses. En cumul sur les huit premiers mois de l'année, l'activité, qui frôle les 2,410 millions de tonnes, est en repli de 2,97 %.
Dans la première affaire concernant le terminal fruitier, Marc Chevallier, le président du port héraultais, rappelle que l'armateur italien Cosiarma a poursuivi l'activité en ayant recours à l'affrètement. Certes, l'activité a été suspendue pendant quatre mois, ce qui a représenté pour Sète un manque à gagner en matière de trafic puisque 100.000 palettes ont été perdues en quatre mois sur un trafic total saisonnier représentant le double, soit 200.000 palettes par an.
Aujourd'hui, l'armateur, qui opère la ligne avec des slots de Zim et de Cosco, s'active à regagner des parts de marché.
GNV : une nouvelle solution italienne
Quant à l'affaire Comanav-Comarit, le président du port rappelle que le rapatriement d'une partie de l'équipage respectif des "Biladi", "Marrakech" et "Bni Nasar" au Maroc en mai s'est déroulé quelques jours avant le redémarrage de la ligne par un autre armateur italien, Grandi Navi Veloci, qui dessert depuis Tanger et Nador. "C'est une réussite totale. À fin octobre, nous avons enregistré 100.000 passagers. Mais aujourd'hui, il faut trouver du fret roulant pour l'hiver. On espère que cette ligne aura le succès qu'elle mérite", commente Marc Chevallier, ajoutant que les trois car-ferries saisis sont toutefois présents dans le port sétois. Reste à savoir aujourd'hui quand ils seront mis en vente et combien on obtiendra, sachant qu'ils sont aujourd'hui anciens et qu'ils consomment plus que des car-ferries plus récents.
Ces deux affaires montrent que les Italiens constituent des partenaires fiables pour les portuaires sétois.
Du côté des résultats, le port de Sète a connu au mois d'août un trafic en hausse de 7 % à 22.622 tonnes. Des chiffres marqués par une hausse des vracs liquides, un repli des vracs solides, une chute des marchandises diverses. En cumul sur les huit premiers mois de l'année, l'activité, qui frôle les 2,410 millions de tonnes, est en repli de 2,97 %.
"La Région maintient ses investissements"
Pour le président de l'établissement portuaire, septembre, dont les chiffres n'ont pas encore été publiés, devrait à première vue se situer dans la même tendance que le mois précédent. Il rappelle que les vracs liquides sont globalement en progression, que les vracs solides sont en recul tout comme les marchandises diverses. Dans le secteur de la croisière, le port mise sur un trafic de 34 escales en 2013 alors qu'il n'en aura traité que 21 en 2012 contre les 26 initialement prévues non pas pour des raisons économiques mais climatiques.
Ce port généraliste est placé sur plusieurs niches de trafic. Il continue de traiter d'ailleurs des voitures construites en Corée du Sud et en Roumanie et d'autres en provenance de Tanger, au Maroc, des animaux vivants, des céréales, du pétrole, de l'engrais, du diester, des éoliennes, des conteneurs, etc. Le président de l'établissement indique qu'un flux de bitume est en vue.
Il souligne que tous les investissements prévus par la Région Languedoc-Roussillon sont maintenus. Le port qui vient d'inaugurer un bâtiment, dont la vocation est d'être un point d'entrée communautaire, attend pour les mois qui viennent deux grues fixes de marque Eurocranes et une grue mobile de marque Liebherr. Il ajoute que les travaux de réfection du quai H démarreront l'an prochain. Quant au môle Masselin, il devrait être livré en 2014 pour accueillir les premiers passagers.