À paraître d’ici quelques semaines, le livre blanc sur le tracking des flux de transport réalisé par Shippeo fait intervenir une cinquantaine de distributeurs et industriels à parité. Point commun de ces derniers, 100 % sous-traitent tout ou partie de leur transport de lots complets et partiels. En présence de quelques-uns tels que Nestlé, Carrefour, JDE Coffee et Henkel, ses conclusions ont été présentées le 27 septembre à Paris. "Visibilité, mesure et amélioration de la performance transport" mais aussi "gestion proactive des litiges en identifiant les responsabilités", pour "gagner en productivité" et "sécuriser la disponibilité produits en linéaire", sont les principaux enjeux relevés. "Le tracking est amené à prendre une part importante dans les appels d’offres puisque 88 % envisagent de l’intégrer à horizon trois ans", indique Lucien Besse, directeur général et cofondateur de Shippeo.
Un casse-tête pour les transporteurs
Sur la base de ce premier sondage, la start-up, créée en 2014 et déclarant déjà une quarantaine de clients dans la distribution, l’industrie et l’organisation de transport, a interrogé les transporteurs pour identifier leurs difficultés dans la mise en œuvre de solutions de tracking. "La multiplication des portails clients propriétaires" peu ou pas connectés et "la complexité de mise à disposition des informations temps réel" arrivent en tête, suivis par "la difficulté de mettre en valeur sa propre qualité de service". Côté bénéfices, ils en attendent aussi un moyen de "justifier les temps d’attente et le respect des créneaux de livraison" et une "gestion documentaire moins lourde et moins coûteuse".
Un casse-tête pour les transporteurs
Sur la base de ce premier sondage, la start-up, créée en 2014 et déclarant déjà une quarantaine de clients dans la distribution, l’industrie et l’organisation de transport, a interrogé les transporteurs pour identifier leurs difficultés dans la mise en œuvre de solutions de tracking. "La multiplication des portails clients propriétaires" peu ou pas connectés et "la complexité de mise à disposition des informations temps réel" arrivent en tête, suivis par "la difficulté de mettre en valeur sa propre qualité de service". Côté bénéfices, ils en attendent aussi un moyen de "justifier les temps d’attente et le respect des créneaux de livraison" et une "gestion documentaire moins lourde et moins coûteuse".
"Moins de 20 % des chargeurs sont par exemple équipés de TMS contre 80 % pour les transporteurs"
Selon le sondage, 50 % des échanges entre transporteurs routiers et chargeurs se font encore de façon manuelle. Ce constat est dû notamment à la maturité inégale des acteurs en matière de solutions informatiques et à la diversité des équipements de traçabilité. "Moins de 20 % des chargeurs sont par exemple équipés de TMS contre 80 % pour les transporteurs. Seuls 8 % de leurs échanges se font par EDI".
Bénéfices chiffrés
Chargeurs, transporteurs routiers et organisateurs de transport se rejoignent sur les attentes d’une solution de tracking. Collaborative et temps réel, elle doit être capable d’agréger les données en provenance de différentes sources, d’automatiser les procédures et d’assurer l’objectivité et la fiabilité des informations. Au final, elle doit permettre de passer d’une gestion réactive à une gestion prédictive. Le dernier volet du livre blanc à paraître se consacre aux bénéfices attendus d’un tracking performant. Les temps gagnés par les équipes transport sont estimés entre 14 et 16 % et la productivité en entrepôts s’amélioreraient de 10 à 30 %. Les problèmes de livraison et litiges liés au transport diminueraient jusqu’à 25 %.