
© SIEMENS
Dans un entretien au site Wall Street Deutschland, le directeur financier de Siemens a tempéré les ardeurs affichées par son entreprise il y a quelques mois. «Les vents contraires soufflent plus forts. Depuis la publication (des prévisions du groupe) en novembre, il n'est certainement pas devenu plus facile d'atteindre nos objectifs», a confié Joe Kaiser à l'édition en ligne allemande du journal financier américain. Ses propos étaient aussitôt sanctionnés à la Bourse de Francfort, où l'action Siemens perdait 2,3 % le 11 janvier au matin.
En raison de la crise de la dette en zone euro notamment, le conglomérat industriel allemand s'était déjà montré prudent pour son exercice en cours, commencé le 30 septembre. Mis en confiance grâce à un carnet de commandes record (100 milliards d'euros fin septembre), Siemens s'attendait pour son exercice 2011/2012 à une hausse modeste de son chiffre d'affaires comprise entre 3 et 5 %. En 2010/2011 les ventes du groupe avaient totalisé 73,5 milliards d'euros (+ 6,6 %).
Siemens argue que la crise de la dette influe négativement sur l'économie mondiale, en rendant incertain le soutien par les banques des investissements. Il s'attend toutefois à une reprise de la demande pour l'industrie à partir du deuxième semestre 2012.
En raison de la crise de la dette en zone euro notamment, le conglomérat industriel allemand s'était déjà montré prudent pour son exercice en cours, commencé le 30 septembre. Mis en confiance grâce à un carnet de commandes record (100 milliards d'euros fin septembre), Siemens s'attendait pour son exercice 2011/2012 à une hausse modeste de son chiffre d'affaires comprise entre 3 et 5 %. En 2010/2011 les ventes du groupe avaient totalisé 73,5 milliards d'euros (+ 6,6 %).
Siemens argue que la crise de la dette influe négativement sur l'économie mondiale, en rendant incertain le soutien par les banques des investissements. Il s'attend toutefois à une reprise de la demande pour l'industrie à partir du deuxième semestre 2012.