
La Région Bretagne s'inquiète de l'avenir de la réparation navale à Brest. "Le site de Brest dispose d'atouts considérables, d'un outil exceptionnel et d'une excellence professionnelle unanimement reconnue", y compris au plan européen, a rappelé lundi le Conseil régional, face à l'inquiétude exprimée par les salariés de la Sobrena (Société brestoise de réparation navale) devant un plan de charge quasiment vide pour octobre et novembre. L'éventualité d'un dépôt de bilan d'ici la fin de l'année circulait même parmi les salariés les jours derniers.
Un plan de charge faible
"C'est vrai, le plan de charge est faible pour les deux mois à venir, mais ce n'était pas le cas en juin", relève Gérard Lahellec, président du Conseil portuaire de Brest et vice-président du Conseil régional. "Tout n'a pas été engagé pour développer cette activité sur la place de Brest", estime l'élu, en dépit d'un rapprochement récent avec les chantiers STX, à Saint-Nazaire, qui "n'a pas pour le moment produit d'effet". Ce rapprochement vise en particulier le marché des paquebots et de l'offshore.
Créée en 1987 et filiale à 100 % du groupe familial Meunier, la Sobrena, dans une situation financière saine, emploie environ 270 salariés et fait travailler un nombre important de sous-traitants. Au total, la réparation navale représente environ 700 emplois directs sur Brest, selon Gérard Lahellec. La Sobrena dispose à Brest de deux formes de radoub, dont une pouvant accueillir des navires de 500.000 tonnes, la seule en état de fonctionnement dans l'Hexagone. Ses concurrents directs se trouvent notamment en Pologne ou en Espagne.
Un plan de charge faible
"C'est vrai, le plan de charge est faible pour les deux mois à venir, mais ce n'était pas le cas en juin", relève Gérard Lahellec, président du Conseil portuaire de Brest et vice-président du Conseil régional. "Tout n'a pas été engagé pour développer cette activité sur la place de Brest", estime l'élu, en dépit d'un rapprochement récent avec les chantiers STX, à Saint-Nazaire, qui "n'a pas pour le moment produit d'effet". Ce rapprochement vise en particulier le marché des paquebots et de l'offshore.
Créée en 1987 et filiale à 100 % du groupe familial Meunier, la Sobrena, dans une situation financière saine, emploie environ 270 salariés et fait travailler un nombre important de sous-traitants. Au total, la réparation navale représente environ 700 emplois directs sur Brest, selon Gérard Lahellec. La Sobrena dispose à Brest de deux formes de radoub, dont une pouvant accueillir des navires de 500.000 tonnes, la seule en état de fonctionnement dans l'Hexagone. Ses concurrents directs se trouvent notamment en Pologne ou en Espagne.