
© SOBRENA
Les employés de la Sobrena exigent une rencontre avec le ministre de l'Industrie. "Nous exigeons un rendez-vous rapide avec Besson pour rentrer de la charge dans le chantier. On ne peut pas attendre des mois", a déclaré le secrétaire de l'union locale CGT de Brest, Olivier Le Pichon, après une rencontre avec le sous-préfet de Brest.
Le carnet de commande est vide
Mi-novembre, l'entrée en chantier de «L'Armorique», un navire de 167 mètres de la compagnie finistérienne Brittany ferries, a représenté un court répit avec onze jours de travail pour une centaine d'employés sur les 240 que compte la Sobrena. Depuis, le carnet de commandes de l'entreprise brestoise de réparation navale est vide excepté une rapide intervention de trois jours sur une drague pour la Sobrena qui peut payer les salaires jusqu'à la fin de l'année, selon la CGT.
L’État s'est engagé à trouver une solution pérenne au maintien de la réparation navale à Brest, premier port français dans la spécialité. Créée en 1987 et filiale à 100 % du groupe familial Meunier, la Sobrena fait travailler un nombre important de sous-traitants. Au total, la réparation navale représente environ 700 emplois directs sur Brest. La Sobrena dispose à Brest de deux formes de radoub, dont une pouvant accueillir des navires de 500.000 tonnes, la seule en état de fonctionnement dans l'Hexagone. Ses concurrents directs se trouvent notamment en Pologne ou en Espagne.
Le carnet de commande est vide
Mi-novembre, l'entrée en chantier de «L'Armorique», un navire de 167 mètres de la compagnie finistérienne Brittany ferries, a représenté un court répit avec onze jours de travail pour une centaine d'employés sur les 240 que compte la Sobrena. Depuis, le carnet de commandes de l'entreprise brestoise de réparation navale est vide excepté une rapide intervention de trois jours sur une drague pour la Sobrena qui peut payer les salaires jusqu'à la fin de l'année, selon la CGT.
L’État s'est engagé à trouver une solution pérenne au maintien de la réparation navale à Brest, premier port français dans la spécialité. Créée en 1987 et filiale à 100 % du groupe familial Meunier, la Sobrena fait travailler un nombre important de sous-traitants. Au total, la réparation navale représente environ 700 emplois directs sur Brest. La Sobrena dispose à Brest de deux formes de radoub, dont une pouvant accueillir des navires de 500.000 tonnes, la seule en état de fonctionnement dans l'Hexagone. Ses concurrents directs se trouvent notamment en Pologne ou en Espagne.