Le groupe industriel et financier Sofiprotéol, spécialisé dans les oléagineux, va mettre en place un plan stratégique qui devrait, selon lui, lui permettre d'augmenter de 30 % son chiffre d'affaires d'ici 2018.
Sofiprotéol ambitionne d'augmenter ses ventes de 30 % en cinq ans. Avec ce plan, baptisé CAP 2018, le groupe prévoit aussi de doubler son excédent brut d'exploitation (Ebitda) à plus de 400 millions d'euros. Pour y parvenir, Sofiprotéol lance un plan de réduction des coûts qui doit lui permettre dès 2018 d'économiser 100 millions d'euros par an. Sur le plan social, "il y aura des réajustements mais rien de drastique", prévient Jean-Philippe Puig, le directeur général du groupe, qui emploie 8.000 personnes.
Accélération de l'internationalisation
Sofiprotéol compte également accélérer son internationalisation "qui offre des relais de croissance, face à un marché français en mutation" avec trois régions prioritaires : la mer Noire, le Maghreb et l'Afrique subsaharienne. Sofiprotéol a été créé en 1983 par des représentants de la filière française des huiles et des protéines végétales pour la valoriser. Aujourd'hui, l'entreprise est devenue l'établissement financier de la filière via sa banque de développement. Elle a aussi développé des activités industrielles avec les huiles alimentaires (marques Lesieur ou Puget), le biodiesel ou la transformation de graines oléagineuses. En 2011, Sofiprotéol a vu son Ebitda reculer de 17 % pour un chiffre d'affaires en hausse de 16 % à 6,5 milliards d'euros. Et Diester Industrie, sa filiale spécialisée en biodiesel, avait enregistré pour la première fois de son histoire un net recul de ses ventes en France (- 21 % à 1,3 million de tonnes).
Accélération de l'internationalisation
Sofiprotéol compte également accélérer son internationalisation "qui offre des relais de croissance, face à un marché français en mutation" avec trois régions prioritaires : la mer Noire, le Maghreb et l'Afrique subsaharienne. Sofiprotéol a été créé en 1983 par des représentants de la filière française des huiles et des protéines végétales pour la valoriser. Aujourd'hui, l'entreprise est devenue l'établissement financier de la filière via sa banque de développement. Elle a aussi développé des activités industrielles avec les huiles alimentaires (marques Lesieur ou Puget), le biodiesel ou la transformation de graines oléagineuses. En 2011, Sofiprotéol a vu son Ebitda reculer de 17 % pour un chiffre d'affaires en hausse de 16 % à 6,5 milliards d'euros. Et Diester Industrie, sa filiale spécialisée en biodiesel, avait enregistré pour la première fois de son histoire un net recul de ses ventes en France (- 21 % à 1,3 million de tonnes).
