
«Nous ne sommes plus la SARL vivant aux crochets des Douanes et de l’autorité portuaire, une structure créée en 1983 au Havre pour gérer une application portuaire, le vilain mouton noir dont personne ne voulait». Les chiffres énoncés par Jacques Ritt illustrent la satisfaction que peut afficher l’un des fondateurs de l’entreprise normande. Son chiffre d’affaires est passé de 4,7 à 8,7 millions d’euros entre 2000 et 2010 pour atteindre 12,5 millions l’an dernier. Quant à son effectif, il a crû régulièrement de 9 salariés à la création jusqu’à 81 personnes en 2011 et 110 aujourd’hui. Au plan national, le carton n’est pas loin d’être plein pour le logiciel AP+, cheval de bataille historique de Soget. Après les adhésions en 2011 de Gennevilliers, La Rochelle, Dieppe et Fécamp, 13 sur 18 des principales places portuaires hexagonales en sont équipées. Ne manquent à l’appel que les ports bretons et Dunkerque, actuellement objet d’un appel d’offres. Du côté des compagnies maritimes, elles sont 8 dans le Top 10 mondial à avoir adopté l’ICS (Import Control System) développé par Soget.
Projets en Indonésie et en Chine
«Nos ambitions se tournent désormais vers l’international. Et elles sont grandes», annonce Jacques Ritt. Après des premiers pas à l’île Maurice et à Cotonou, Soget mise sur de nouveaux partenariats pour étendre sa toile. C’est notamment le cas avec Bureau Veritas en Afrique. Trois nouvelles concessions sont espérées dès 2012. C’est également le cas avec Microsoft Corporation, pour des projets en Indonésie notamment. Des contacts seraient même avancés avec le ministère du Commerce extérieur chinois.
Projets en Indonésie et en Chine
«Nos ambitions se tournent désormais vers l’international. Et elles sont grandes», annonce Jacques Ritt. Après des premiers pas à l’île Maurice et à Cotonou, Soget mise sur de nouveaux partenariats pour étendre sa toile. C’est notamment le cas avec Bureau Veritas en Afrique. Trois nouvelles concessions sont espérées dès 2012. C’est également le cas avec Microsoft Corporation, pour des projets en Indonésie notamment. Des contacts seraient même avancés avec le ministère du Commerce extérieur chinois.
«Son CA est passé de 4,7 M EUR en 2000 à 12,5 M EUR en 2011»
À la question d’un transitaire havrais qui s’étonnait d’une telle «success story» dans un contexte de concurrence internationale où les réussites commerciales françaises ne sont pas légion, Jacques Ritt a comblé d’aise son auditoire. «Les concurrents, on les croise et on les connaît. En Afrique, ils sont singapouriens, coréens, espagnols, anglais. Mais le grand atout de Soget, c’est sa communauté portuaire. Au milieu des années 80, les ports du Nord de l’Europe ont fait le choix du libéralisme quand nous options vers davantage de centralisation. Aujourd’hui, le système anversois ne marche pas et Rotterdam doit consacrer 500 millions d’euros sur les dix ans à venir pour redévelopper le sien».