Sommet de l'Océan : engagements et coalitions concrétisés à Brest

Protéger la haute mer et lutter contre l'invasion du plastique : une trentaine de chefs d'État et de gouvernement ont promis à Brest, autour du président français Emmanuel Macron, d'en faire davantage pour protéger l'océan.
En conclusion du sommet de Brest, qui s'est achevé vendredi 11 février, Emmanuel Macron a annoncé qu'en 2022 se tiendront plusieurs rendez-vous internationaux importants autour des océans. "La mobilisation d'aujourd'hui a permis de concrétiser beaucoup d'engagements, des coalitions nouvelles d'acteurs privés et publics, d'États", a estimé le président français.
Les dirigeants politiques qui se sont succédé dans le port breton se sont engagés sur plusieurs dossiers. Des avancées vers des traités mondiaux de protection de la haute mer et contre la pollution du plastique en ont fait partie.
Ont participé à ce sommet la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l'émissaire américain pour le climat John Kerry, ou encore le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, qui accueillera fin juin un sommet de l'ONU sur les océans à Lisbonne.
"Si nous nous en donnons les moyens, nous pouvons prendre des décisions historiques, il faut que ça commence aujourd'hui, à Brest", a martelé le président français, Emmanuel Macron.

Les membres de l'UE et 16 autres pays

Principal progrès, Ursula von der Leyen a annoncé depuis Brest le lancement d'une coalition comptant les 27 États membres de l'UE et 16 autres pays pour conclure un traité destiné à protéger la haute mer, qui n'est sous la juridiction d'aucun État.
Des négociations, en cours sous l'égide de l'ONU depuis 2018, ont été interrompues par l'épidémie de Covid-19. La quatrième et théoriquement dernière session de négociations est prévue en mars à New York.
"Nous sommes très proches mais nous devons donner de l'impulsion pour le conclure cette année", a insisté la dirigeante européenne.
Les États-Unis ont annoncé pour leur part soutenir le lancement de négociations sous l'égide de l'ONU pour un accord international contre la pollution du plastique. Ils ont rejoint ainsi une cinquantaine de pays et l'ensemble de l'Union européenne.
Le lancement de ces négociations sera examiné lors de la 5e Assemblée des Nations Unies pour l'environnement fin février, afin d'aboutir à un accord international contre la pollution provoquée par les 8,3 milliards de tonnes de plastiques produits depuis les années 1950.
Ont également été abordés des sujets tels que la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur maritime (qui n'est pas concerné par l'Accord de Paris sur le climat) ou la pollution dans les ports.
À cet égard, les opérateurs de terminaux ainsi que des institutions financières signataires ont déclaré leur engagement pour continuer de mettre en place d'ici 2028 le branchement électrique à quai, notamment dans le secteur des croisières et du conteneur.
Ils ont également abordé la récompense des navires les plus vertueux au moyen de mécanismes incitatifs tels que ceux basés sur l’index environnemental des navires (ESI) ou le programme Green Award,
Le sommet de Brest a rassemblé 41 États, des représentants de la société civile et des entreprises, jalon d’une présidence française du Conseil de l’Union européenne engagée pour le climat et d’une politique européenne active en faveur des océans.

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