La société Sosersid-Somarsid est à Fos le manutentionnaire exclusif d'AcelorMittal, dont elle a été une filiale jusqu'en 2014, reprise alors par HES International.
L'acconier décharge en entrée les minerais en vrac (charbon et fer) nécessaires à la fabrication de l'acier et charge en sortie les produits semi-finis en conventionnel (bobines d'aciers et brames). Il développe parallèlement sa filière breakbulk avec deux grues de 120 et 250 tonnes de capacité (330 tonnes cumulées). En 2017, Sosersid a ainsi traité 9 millions de tonnes de vracs à l'import et 2,5 millions de tonnes de conventionnel à l'export.
Son directeur, Jean-Claude Sarremejeanne, évoque une "petite croissance" en 2017, avec 70 escales de colis conventionnel. "Parler de tonnage ici est absurde, on est dans du cousu main". Si les autres manutentionnaires opèrent sur des lignes régulières, Sosersid travaille quasi-exclusivement en tramping, avec 730 navires affrétés opérés pour l'ensemble de ses trois spécialités, sur trois terminaux distincts (en darse Sud, darse 1 et darse 3).
L'activité breakbulk, "multimodale par essence", utilise tous les modes disponibles pour le pré et post-acheminement, y compris le maritime. Le fleuve est prépondérant, 50 à 60 % des trajets d'avant et d'après, le ferroviaire balbutie encore mais "se développe" et le reste est assuré par la route.
Son terminal dédié au breakbulk en darse 3 de Fos-sur-Mer est embranché fer. Jean-Claude Sarremejeanne souhaite développer ce mode pour s'offrir "un nouveau marché dans le conventionnel léger". Il espère aussi le renouvellement d'un trafic de conduites de gaz en provenance de Turquie qui lui avait fourni 10.000 tonnes de fret entre 2016 et 2017.
L'activité breakbulk, "multimodale par essence", utilise tous les modes disponibles pour le pré et post-acheminement, y compris le maritime. Le fleuve est prépondérant, 50 à 60 % des trajets d'avant et d'après, le ferroviaire balbutie encore mais "se développe" et le reste est assuré par la route.
Son terminal dédié au breakbulk en darse 3 de Fos-sur-Mer est embranché fer. Jean-Claude Sarremejeanne souhaite développer ce mode pour s'offrir "un nouveau marché dans le conventionnel léger". Il espère aussi le renouvellement d'un trafic de conduites de gaz en provenance de Turquie qui lui avait fourni 10.000 tonnes de fret entre 2016 et 2017.
