Au terme de leur sommet annuel à Ryad, les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG) "soutiennent le Koweït pour le port Moubarak al-Kabir qu'il construit sur son territoire et à l'intérieur de ses eaux territoriales". Ils demandent également à l'Irak "d'honorer ses engagements internationaux envers le Koweït" de nature à "consolider la confiance et renforcer les relations entre les deux pays", qui se remettent difficilement de l'invasion irakienne de 1990-1991.
Le projet du port Moubarak Al-Kabir, en construction depuis 2007, provoque la colère de l'Irak, qui estime que l'emplacement de l'ouvrage lui bloque l'accès à la mer alors que le Golfe constitue le principal débouché de son pétrole. Les autorités koweïtiennes ont rejeté ces accusations. Le gouvernement irakien s'était par ailleurs engagé à se conformer aux engagements pris dans le cadre des accords de paix. Mais, dans un rapport récent, les Nations unies jugeaient que quasiment aucun progrès n'avait été effectué au cours des deux dernières années.
Reconnaissance des frontières terrestres et maritimes
La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l'Onu avait exhorté Bagdad à "remplir entièrement ses obligations, notamment en identifiant les Koweïtiens et ressortissants de pays tiers", disparus pendant l'occupation irakienne. Bagdad doit encore reconnaître officiellement les frontières terrestres et maritimes du Koweït. Vingt ans après l'invasion du Koweït, l'Irak continue de verser 5 % de ses revenus pétroliers à un fonds de réparation pour l'émirat. Le CCG a par ailleurs appelé les dirigeants irakiens "à édifier un Irak unifié, stable et prospère" après le retrait américain de ce pays. La crise politique dans laquelle est plongé l'Irak depuis le départ le week-end dernier des dernières troupes américaines exacerbe les craintes de marginalisation de la minorité sunnite, confession à laquelle appartiennent les dynasties du Golfe.
Le projet du port Moubarak Al-Kabir, en construction depuis 2007, provoque la colère de l'Irak, qui estime que l'emplacement de l'ouvrage lui bloque l'accès à la mer alors que le Golfe constitue le principal débouché de son pétrole. Les autorités koweïtiennes ont rejeté ces accusations. Le gouvernement irakien s'était par ailleurs engagé à se conformer aux engagements pris dans le cadre des accords de paix. Mais, dans un rapport récent, les Nations unies jugeaient que quasiment aucun progrès n'avait été effectué au cours des deux dernières années.
Reconnaissance des frontières terrestres et maritimes
La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l'Onu avait exhorté Bagdad à "remplir entièrement ses obligations, notamment en identifiant les Koweïtiens et ressortissants de pays tiers", disparus pendant l'occupation irakienne. Bagdad doit encore reconnaître officiellement les frontières terrestres et maritimes du Koweït. Vingt ans après l'invasion du Koweït, l'Irak continue de verser 5 % de ses revenus pétroliers à un fonds de réparation pour l'émirat. Le CCG a par ailleurs appelé les dirigeants irakiens "à édifier un Irak unifié, stable et prospère" après le retrait américain de ce pays. La crise politique dans laquelle est plongé l'Irak depuis le départ le week-end dernier des dernières troupes américaines exacerbe les craintes de marginalisation de la minorité sunnite, confession à laquelle appartiennent les dynasties du Golfe.