Dans la foulée de la dégradation de neuf pays de la zone euro, l'agence de notation Standard and Poor's a tiré mardi 17 janvier la première salve à l'encontre des notes de plusieurs entreprises publiques et averti que d'autres rafales allaient suivre, sans néanmoins troubler les marchés.
Après les États, Standard and Poor's s'attaque aux entreprises publiques de la zone euro. Premiers groupes français à en faire les frais : l'opérateur historique de l'électricité EDF et sa filiale RTE (dont les notes baissent d'un cran de AA- à A+), la SNCF (dégradée d'un cran de AA+ à AA) et Aéroports de Paris (ADP, dont la note A+ est placée sous perspective négative). Ce qui signifie que la note d'ADP pourra être abaissée dans un délai d'un à deux ans.
Cette décision est la conséquence directe de la perte du triple A par la France : la note des entreprises publiques est en corrélation directe avec la très forte probabilité que l’État-actionnaire vienne au secours de l'entreprise, et l'affaiblissement de ce dernier se répercute sur la notation. Les entreprises sont "directement affectées par la dernière action sur la notation dans la zone euro du fait de leur statut" lié à la sphère gouvernementale, a expliqué l'agence de notation.
Cette décision est la conséquence directe de la perte du triple A par la France : la note des entreprises publiques est en corrélation directe avec la très forte probabilité que l’État-actionnaire vienne au secours de l'entreprise, et l'affaiblissement de ce dernier se répercute sur la notation. Les entreprises sont "directement affectées par la dernière action sur la notation dans la zone euro du fait de leur statut" lié à la sphère gouvernementale, a expliqué l'agence de notation.