Parmi les satisfactions 2013 figure "l'obtention par La Méridionale d'une délégation de service public de dix ans pour la desserte de la Corse", valorise Stef. Cette nouvelle DSP s'accompagne d'une amélioration sensible de la rentabilité de la compagnie. Avec un chiffre d'affaires stable de 108 millions d'euros, La Méridionale déclare un bénéfice opérationnel de 1,7 M EUR contre une perte de 2,7 M EUR en 2012. Plusieurs facteurs expliquent ce retournement. En termes de trafics, la croissance du nombre de passagers de 3 % a tout d'abord compensé le repli de 4 % dans le fret "affecté par la conjoncture économique et une concurrence exacerbée au départ de Toulon", selon Jean-Pierre Sancier, directeur général du groupe. En parallèle, le coût de possession de la flotte a sensiblement diminué. "Sur les quatre navires détenus, trois sont désormais amortis", soit le "Girolata", le "Kalliste" et le "Scandola" affrété toute l'année contre six mois en 2012.
International, relais de croissance
L'évolution des activités internationales est une autre satisfaction. Si leurs recettes sont stables (513 M EUR, + 1,4 %), elles enregistrent un résultat opérationnel positif en hausse de plus de 37 % ; l'Italie, en difficulté ces dernières années, étant désormais bénéficiaire. En France, la logistique se développe de 6,1 % (465 M EUR) et améliore en parallèle sa rentabilité de 11,6 %.
International, relais de croissance
L'évolution des activités internationales est une autre satisfaction. Si leurs recettes sont stables (513 M EUR, + 1,4 %), elles enregistrent un résultat opérationnel positif en hausse de plus de 37 % ; l'Italie, en difficulté ces dernières années, étant désormais bénéficiaire. En France, la logistique se développe de 6,1 % (465 M EUR) et améliore en parallèle sa rentabilité de 11,6 %.
"Concurrence exacerbée au départ de Toulon dans le fret"
Marqués par un premier semestre atone, des investissements pour l'heure caduques pour préparer l'Écotaxe et les coûts d'intégration d'Ebrex, les comptes du pôle Transport sont plus contrastés. Malgré des revenus en augmentation de 2,5 % (1,16 milliard d'euros), son bénéfice opérationnel se dégrade de 13,4 % à près de 59 M EUR. Au final, le chiffre d'affaires de Stef s'établit à 2,6 milliards en hausse de 2,6 %, et dégage un résultat net de 60 M EUR en croissance de 8,7 %.
Croissances externes
Au cours de l'exercice, le groupe a procédé à quatre acquisitions : deux entrepôts auprès de clients à Kriens en Suisse et à Burgos en Espagne, et deux entreprises en France. Après Gringore en Normandie, la reprise d'Ebrex a été finalisée en octobre. Au total, Stef a investi près de 120 M EUR l'an passé dont la moitié consacrée à la modernisation et au renforcement de son parc immobilier, et 40 % à ses croissances externes. Ce niveau devrait être maintenu en 2014, la part dédiée aux acquisitions, à l'international en particulier, devrait même augmenter à hauteur de 70 M EUR.