
Jean-Pierre Sancier, directeur général du groupe Stef, et Stanislas Lemor, directeur général adjoint en charge des finances © Érick Demangeon
La DSP transitoire pour la desserte maritime entre Marseille et la Corse est opérée par le groupement conjoint non solidaire composé de Corsica Linea et La Méridionale. Sa durée d’un an, du 1er octobre 2016 au 30 septembre 2017, devait permettre la mise en œuvre d’un nouveau mode de gestion, suivie d’une DSP de huit à dix ans.
Ce nouveau mode de gestion prévoit l’acquisition par la Collectivité territoriale de Corse (CTC) de deux navires coque nue à Corsica Linea pour environ 10 millions d’euros (M EUR). Dans ce cadre, une société d’économie mixte (Sem) sera créée par la CTC, ainsi que deux sociétés d’économie mixte à opération unique (Semop) pour la gestion des deux navires. Si ce cadre a été confirmé par la CTC début 2017, sa mise en œuvre ne sera effective qu’à compter de juin 2019. "Afin d’assurer la continuité du service public maritime entre le 30 septembre 2017 et juin 2019, il est prévu de recourir à une nouvelle DSP dite de «raccordement» pour une durée de vingt mois", a précisé Stanislas Lemor, directeur général délégué en charge des finances de Stef, lors de la présentation des résultats 2016 du groupe le 17 mars à Paris. Le cahier des charges de cette DSP de raccordement serait identique à la DSP transitoire en cours.
Besoin de nouvelles capacités ?
Dans l’immédiat, La Méridionale a réalisé un chiffre d’affaires de 106 M EUR en 2016 (- 2,7 %). "La stabilisation de l’offre maritime entre Marseille et la Corse s’est traduite par un retour de fret et une nouvelle concurrence.
Ce nouveau mode de gestion prévoit l’acquisition par la Collectivité territoriale de Corse (CTC) de deux navires coque nue à Corsica Linea pour environ 10 millions d’euros (M EUR). Dans ce cadre, une société d’économie mixte (Sem) sera créée par la CTC, ainsi que deux sociétés d’économie mixte à opération unique (Semop) pour la gestion des deux navires. Si ce cadre a été confirmé par la CTC début 2017, sa mise en œuvre ne sera effective qu’à compter de juin 2019. "Afin d’assurer la continuité du service public maritime entre le 30 septembre 2017 et juin 2019, il est prévu de recourir à une nouvelle DSP dite de «raccordement» pour une durée de vingt mois", a précisé Stanislas Lemor, directeur général délégué en charge des finances de Stef, lors de la présentation des résultats 2016 du groupe le 17 mars à Paris. Le cahier des charges de cette DSP de raccordement serait identique à la DSP transitoire en cours.
Besoin de nouvelles capacités ?
Dans l’immédiat, La Méridionale a réalisé un chiffre d’affaires de 106 M EUR en 2016 (- 2,7 %). "La stabilisation de l’offre maritime entre Marseille et la Corse s’est traduite par un retour de fret et une nouvelle concurrence.
"La vente du "Scandola" dégage une plus-value de 9,1 M EUR"
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De façon légitime, les actionnaires de Corsica Linea, également clients dans le domaine du fret, ont procédé à des arbitrages en faveur de leur compagnie". Au final, La Méridionale affiche une stabilité sur le segment marchandises et une hausse de 8 % dans le passage grâce, notamment, à l’affrètement du "Monte d’Oro" entre juin et septembre 2016. Profitant de la vente du "Scandola" à l’armement espagnol Balearia pour 11 M EUR avec une plus-value de 9,1 M EUR, le bénéfice opérationnel de La Méridionale bondit de 7 à 15,4 M EUR.
Ambitions sur le marché germanique
Cet élément exceptionnel participe au renforcement de la rentabilité de Stef. Stable, son chiffre d’affaires de 2.824 M EUR (- 0,1 %) dégage un résultat opérationnel de 123 M EUR (+ 12 %) et un bénéfice net de 87 M EUR (+ 15,8 %). Hors négoce, le groupe affiche une marge opérationnelle record de 5 % alimentée par toutes ses divisions dont la logistique en forte progression. En parallèle, la croissance à l’international se poursuit, marquée par la conclusion de partenariats avec l’allemand Nordfrost, le suisse Emmi et des acquisitions aux Pays-Bas et en Italie : Vers-Express, rachat d’une plateforme à Netko et entrée dans son capital à hauteur de 40 %, et reprise de quatre entrepôts à Ferrero en Italie. L’année 2016 marque aussi le lancement de l’offre Stef Europe dédiée aux flux européens. Structurant et consolidant des activités existantes, son chiffre d’affaires s’élève déjà à 183 M EUR.