
Jean-Marc Bruère, directeur général adjoint du pôle Transport de Stef-TFE © STEF-TFE
«Pour qualifier l’année 2011, je dirais que la situation est très contrastée. Sur la zone de Lyon-Saint-Étienne, nous avons connu une année d’assainissement. Compte tenu des déséquilibres de fret, la concurrence est particulièrement âpre. Nous avons donc dû prendre des décisions commerciales courageuses en nous séparant de trafics non rentables pour presque 20 % de notre chiffre d’affaires afin de ne pas nuire à notre rentabilité. Dans les autres secteurs de la région Rhône-Alpes, la situation est satisfaisante», explique Jean-Marc Bruère, directeur général adjoint du pôle Transport de Stef-TFE.
Le groupe a optimisé son dispositif de massification à Mâcon afin de faire remonter le fret sur la région parisienne et sur le Nord. Ce schéma a été dupliqué depuis le hub de Clermont-Ferrand pour mieux approvisionner et servir la Bretagne et particulièrement la pointe Ouest en optimisant le plan transport. «Nous améliorons les collaborations entre nos différents sites régionaux, notre offre technique et la qualité de service au client», résume M. Bruère.
80.000 m3 supplémentaires
À Lyon aussi, l’organisation transport et livraison a été différenciée. Saint-Genis-Laval est ainsi aujourd’hui une plate-forme dédiée à la grande distribution tandis que celle de Brignais est axée sur les magasins de détail. D’ailleurs, le site de Saint-Genis-Laval a été récemment rénové pour un investissement de 2 millions d’euros concernant par exemple la production de froid, l’isolation thermique et divers éléments d’ergonomie et de sécurité. À Corbas, où le groupe dispose d’une importante implantation (203.000 m3) pour la logistique des produits surgelés, le choix a aussi été fait d’étoffer les activités de logistique de distribution et de transport de surgelés en investissant 80.000 m3 supplémentaires. Ce projet sera concrétisé en 2013. «Nous confirmons donc notre attachement à la place lyonnaise», relève M. Bruère, en phase avec les propos tenus récemment à Lyon par Francis Lemor, président de Stef-TFE, lors de la remise des clés d’un Renault Midlum de 16 tonnes 100 % électrique. Ce dernier profita de l’occasion pour rappeler l’importance croissante de la logistique urbaine qu’il considère comme un «sujet d’intérêt général». Le groupe emploie 1.783 personnes en Rhône-Alpes-Auvergne dont 1.233 dans la branche Transport.
Le groupe a optimisé son dispositif de massification à Mâcon afin de faire remonter le fret sur la région parisienne et sur le Nord. Ce schéma a été dupliqué depuis le hub de Clermont-Ferrand pour mieux approvisionner et servir la Bretagne et particulièrement la pointe Ouest en optimisant le plan transport. «Nous améliorons les collaborations entre nos différents sites régionaux, notre offre technique et la qualité de service au client», résume M. Bruère.
80.000 m3 supplémentaires
À Lyon aussi, l’organisation transport et livraison a été différenciée. Saint-Genis-Laval est ainsi aujourd’hui une plate-forme dédiée à la grande distribution tandis que celle de Brignais est axée sur les magasins de détail. D’ailleurs, le site de Saint-Genis-Laval a été récemment rénové pour un investissement de 2 millions d’euros concernant par exemple la production de froid, l’isolation thermique et divers éléments d’ergonomie et de sécurité. À Corbas, où le groupe dispose d’une importante implantation (203.000 m3) pour la logistique des produits surgelés, le choix a aussi été fait d’étoffer les activités de logistique de distribution et de transport de surgelés en investissant 80.000 m3 supplémentaires. Ce projet sera concrétisé en 2013. «Nous confirmons donc notre attachement à la place lyonnaise», relève M. Bruère, en phase avec les propos tenus récemment à Lyon par Francis Lemor, président de Stef-TFE, lors de la remise des clés d’un Renault Midlum de 16 tonnes 100 % électrique. Ce dernier profita de l’occasion pour rappeler l’importance croissante de la logistique urbaine qu’il considère comme un «sujet d’intérêt général». Le groupe emploie 1.783 personnes en Rhône-Alpes-Auvergne dont 1.233 dans la branche Transport.
"L’importance de la région lyonnaise confirmée"
L’organisation de l’activité, basée sur une logique d’expédition via les hubs et sur une logique de distribution par le rapprochement des filières Produits comme les surgelés et la marée, entre dans le cadre d’une industrialisation de certains flux nécessaire pour garder toute son efficacité surtout dans un contexte économique très chahuté et où il est très difficile de répercuter certains coûts à des clients eux aussi fragilisés.
«Quand les marchés se tendent et que le match est difficile, c’est là que les meilleurs joueurs font la différence. Le groupe prend ses racines en 1920 et notre ambition est d’exister toujours dans 90 ans, sans révolution mais avec des évolutions nous permettant d’innover et de coller aux besoins de nos clients et des marchés sur lesquels nous voulons nous imposer», résume Jean-Marc Bruère, pour sa part depuis vingt-sept ans dans ce groupe spécialiste européen de la logistique du froid.