Stratégie d'ouverture pour le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et sa région

Deux mois après avoir rejoint la branche Overseas de TLF, le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et sa région a décidé d'élargir sa zone d'influence à d'autres régions que Paca. Une décision qui, pour Stéphane Salvetat, son président, va lui permettre de conquérir de nouveaux territoires et d'autres adhérents.
Réélu le 18 mai dernier pour un troisième mandat annuel à la présidence du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et sa région (STM), Stéphane Salvetat estime que l'année écoulée a été marquée par un certain nombre de succès.
Au plan local, il passe en revue quelques dossiers. Il évoque notamment le regroupement des services de l'administration au hangar 17. Et d'expliquer que les services phytosanitaires, situés dans l'enceinte du Grand Port maritime, ainsi ceux de la Fraude, situés actuellement dans le 8e arrondissement de Marseille, vont être centralisés d'ici la fin de l'année. Il rappelle également la reprise du Poste d'inspection frontalier-Point d'entrée communautaire (Pif-Pec) suite au désengagement de l'État dans cette mission régalienne.
Selon lui, l'amélioration du temps de passage aux gates du port de Fos pour les transporteurs routiers permettra de faire, dès le mois de juin, de Marseille-Fos "le port le plus fluide d'Europe".
Il souligne toutefois que "le retour à la croissance économique" soulève aujourd'hui un problème de carence de main-d'œuvre sur les quais.

La FOTF n'est pas remise en cause

Au plan national, le STM a changé d'optique. Il a décidé de revenir dans les rangs de TLF Overseas dont il avait claqué la porte il y a deux ans.
Il regrette qu'aucun autre syndicat français n'ait finalement rejoint la Fédération des organisateurs de transport de France (FOTH), créée par le STM et le Syndicat des transitaires et des commissionnaires en douane du Havre et de la région (STH), suite à la scission avec la branche Overseas de TLF. Mais l'existence de cette fédération n'est pas remise en question pour autant à ce jour.
"Chez TLF Overseas, on parle maintenant de convergence de CCS", indique Stéphane Salvetat. Un point de vue qui explique ce revirement de décision de la part du STM. Il explique d'ailleurs que Clément Balladur, le dirigeant de la société HBI International, a pris la vice-présidence de la Commission maritime de la fédération. L'association marseillaise compte aujourd'hui "la présence de grands groupes", souligne son président.

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