Les Chemins de fer fédéraux (CFF) suisses lancent ce printemps les travaux de construction du nouveau tunnel du Bözberg. Ils ont confié à Implenia, le leader national du BTP, la plus grosse partie de ce projet chiffré à 350 millions de francs suisses (320 millions d’euros). À son achèvement en 2020 dans le carton d’Argovie, l’ouvrage souterrain de 2,7 km remplacera l’actuel tunnel devenu obsolète. Ce projet forme la principale pièce du programme "corridor 4 mètres", par lequel la Suisse adapte aux dimensions modernes le transport de camions sur rail, le long de l’axe du Gothard qui relie le Nord et le Sud de l’Europe du fret. Ainsi, les trains pourront circuler à 125 km/h dans le nouveau Bözberg. Au total, le programme se monte à 850 millions d’euros pour l’adaptation d’une vingtaine de tunnels. À la fin de l’année, l’axe du Gothard débouchera sur le nouveau tunnel du même nom, dont la longueur conséquente de 57 km aura requis plus de 7 milliards d’euros d’investissements.
Nouveau record pour le fer
Ces efforts, espère le gouvernement suisse, permettront d’atteindre pleinement l’objectif de report modal du trafic européen de transit dans les Alpes helvétiques. Le pays est en bonne voie. L’an dernier, le ferroviaire a encore augmenté sa part de près de deux points, à 69 %, nouveau record, "malgré la baisse du prix du diesel", relève l’Office fédéral (ministère) des Transports. En volume, il a progressé de 3,3 % (total de 27 millions de tonnes) alors que la route a perdu 2,2 % (12 millions de tonnes), ce qui aboutit à un total tous modes en légère progression de 1,2 %. Il reste à ramener le nombre de camions à 650.000 par an. En 2015, ils étaient encore 1 million, ce qui constitue toutefois leur plus bas niveau depuis vingt ans.
Nouveau record pour le fer
Ces efforts, espère le gouvernement suisse, permettront d’atteindre pleinement l’objectif de report modal du trafic européen de transit dans les Alpes helvétiques. Le pays est en bonne voie. L’an dernier, le ferroviaire a encore augmenté sa part de près de deux points, à 69 %, nouveau record, "malgré la baisse du prix du diesel", relève l’Office fédéral (ministère) des Transports. En volume, il a progressé de 3,3 % (total de 27 millions de tonnes) alors que la route a perdu 2,2 % (12 millions de tonnes), ce qui aboutit à un total tous modes en légère progression de 1,2 %. Il reste à ramener le nombre de camions à 650.000 par an. En 2015, ils étaient encore 1 million, ce qui constitue toutefois leur plus bas niveau depuis vingt ans.