
© Franck ANDRÉ
Les marins CGT de la SNCM et de la Méridionale (groupe Stef), en grève depuis le 2 mai, ont décidé mercredi 9 mai de suspendre leur mouvement, ce qui devait permettre la reprise dans la journée du trafic entre Corse et continent. Selon la direction de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM), la reprise concerne l'ensemble du trafic, fret et passagers, avec dès mercredi cinq départs de Marseille, un de Toulon et deux de Bastia pour les deux compagnies. "La raison l'a emporté", a déclaré le directeur de la SNCM pour la Corse, Pierre-André Giovannini, après le vote de reprise du travail.
Au terme d'une AG réunie mercredi matin, "on a voté à l'unanimité la suspension du mouvement", a dit le délégué des marins CGT à la SNCM Yann Pantel, indiquant qu'une délégation les représentant devrait être reçue à Paris le 15 mai par Roland Ries, maire de Strasbourg et spécialiste des questions de transport dans l'équipe de campagne de François Hollande.
La CGT des marins de Marseille réclame l'application des lois sociales françaises à bord des navires de Corsica Ferries, qu'ils accuse de concurrence déloyale. "On veut des engagements de la part du PS, on ne va pas les lâcher", a promis mercredi Yann Pantel. "On a mené un débat sur le pavillon français comme jamais cela n'avait été fait, s'est-il félicité. On n'a pas de doutes sur l'engagement du Front de gauche, mais on veut des engagements du PS". Le 22 mars une proposition de loi communiste a été déposée au Sénat prévoyant l'imposition du pavillon premier registre à toutes les compagnies.
Selon la direction de la SNCM, la grève a pénalisé quelque 20.000 passagers et provoqué des pertes d'environ 2 millions d'euros pour la compagnie. En Corse, population et acteurs économiques commençaient aussi à exprimer leur exaspération, et le 8 mai, le préfet avait pris un arrêté de réquisition pour permettre le convoiement d'urgence de deux remorques de produits médicaux.
Au terme d'une AG réunie mercredi matin, "on a voté à l'unanimité la suspension du mouvement", a dit le délégué des marins CGT à la SNCM Yann Pantel, indiquant qu'une délégation les représentant devrait être reçue à Paris le 15 mai par Roland Ries, maire de Strasbourg et spécialiste des questions de transport dans l'équipe de campagne de François Hollande.
La CGT des marins de Marseille réclame l'application des lois sociales françaises à bord des navires de Corsica Ferries, qu'ils accuse de concurrence déloyale. "On veut des engagements de la part du PS, on ne va pas les lâcher", a promis mercredi Yann Pantel. "On a mené un débat sur le pavillon français comme jamais cela n'avait été fait, s'est-il félicité. On n'a pas de doutes sur l'engagement du Front de gauche, mais on veut des engagements du PS". Le 22 mars une proposition de loi communiste a été déposée au Sénat prévoyant l'imposition du pavillon premier registre à toutes les compagnies.
Selon la direction de la SNCM, la grève a pénalisé quelque 20.000 passagers et provoqué des pertes d'environ 2 millions d'euros pour la compagnie. En Corse, population et acteurs économiques commençaient aussi à exprimer leur exaspération, et le 8 mai, le préfet avait pris un arrêté de réquisition pour permettre le convoiement d'urgence de deux remorques de produits médicaux.