Un navire allemand avec des armes iraniennes à destination du régime syrien a été dérouté au large du port syrien Tartous, selon l'hebdomadaire allemand "Der Spiegel". Il y a quelques jours, le navire "Atlantic Cruiser", appartenant à l'armateur allemand Bockstiegel, basé à Emden, avait embarqué dans le port de Djibouti des armes destinées au régime de Bachar al-Assad, qui se trouvaient auparavant à bord d'un cargo iranien.
Grâce à des transfuges syriens, le contenu du chargement a été révélé et l'armateur a été averti. Là-dessus, l'"Atlantic Cruiser" a changé de cap vendredi 13 avril, en direction du port turc Iskenderun. Il s'est ensuite mis au mouillage à 80 km de Tartous pendant plusieurs heures.
"Nous avons arrêté le navire après avoir été averti que le chargement contenait des armes", a indiqué un responsable de l'affréteur de l'"Atlantic Cruiser", la société CEG. Bulk Chartering, Torsten Lüddeke, cité par "Der Spiegel". "On nous a dit que cette cargaison contenait des pompes et du matériel de ce type", a-t-il dit, affirmant qu'ils n'auraient jamais laissé charger des armes à bord. Le navire avait été affrété à la firme ukrainienne White Wale Shipping à Odessa.
L'Onu enquête sur des transferts d'armes de l'Iran vers la Syrie qui ont été opérés ces derniers mois en violation des sanctions internationales contre Téhéran. La résolution 1747 du 24 mars 2007 instaure notamment un embargo sur les achats d'armes iraniennes.
Grâce à des transfuges syriens, le contenu du chargement a été révélé et l'armateur a été averti. Là-dessus, l'"Atlantic Cruiser" a changé de cap vendredi 13 avril, en direction du port turc Iskenderun. Il s'est ensuite mis au mouillage à 80 km de Tartous pendant plusieurs heures.
"Nous avons arrêté le navire après avoir été averti que le chargement contenait des armes", a indiqué un responsable de l'affréteur de l'"Atlantic Cruiser", la société CEG. Bulk Chartering, Torsten Lüddeke, cité par "Der Spiegel". "On nous a dit que cette cargaison contenait des pompes et du matériel de ce type", a-t-il dit, affirmant qu'ils n'auraient jamais laissé charger des armes à bord. Le navire avait été affrété à la firme ukrainienne White Wale Shipping à Odessa.
L'Onu enquête sur des transferts d'armes de l'Iran vers la Syrie qui ont été opérés ces derniers mois en violation des sanctions internationales contre Téhéran. La résolution 1747 du 24 mars 2007 instaure notamment un embargo sur les achats d'armes iraniennes.
