Le groupe TAP Air Portugal a creusé ses pertes en 2021, à près de 1,6 milliard d'euros contre 1,2 milliard en 2020, notamment en raison de la mise en œuvre de son programme de restructuration.
Avec près de 1,6 milliard d’euros de pertes en 2021, les résultats de TAP ont été pénalisés par des "coûts non récurrents de 1,024 milliard d'euros" liés au plan de restructuration, a déclaré la compagnie portugaise.
"Nous sommes face à plusieurs défis", a rappelé Christine Ourmières-Widener, directrice générale du groupe, lors de la conférence de presse de présentation des résultats annuels. L'activité du groupe a été principalement affectée par "les pertes accumulées" de la filiale d'entretien aéronautique au Brésil, dont TAP avait annoncé la fermeture en début d'année.
La cessation d'activité de TAP M&E (TAP Maintenance and Engineering), qui a contribué à plomber les comptes de TAP ces dernières années, était l'une des exigences de la Commission européenne en contrepartie du plan d'aide qu'elle a validé en décembre.
En 2021, TAP a également été pénalisé pendant la première moitié de l'année par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19, qui a ralenti le transport aérien, indique le groupe.
Ses vols internationaux vers le Brésil et les États-Unis, deux de ses principaux marchés, n'avaient pu reprendre qu'au cours du dernier trimestre l'an dernier, a-t-il souligné.
Hausse du chiffre d’affaires
Le chiffre d'affaires de TAP a toutefois progressé de 31 % en 2021, à 1,38 milliard d'euros, grâce notamment à la hausse des recettes du transport de passagers et du fret. Le groupe aérien portugais, dont les difficultés financières se sont accrues avec la pandémie, a été sauvé en urgence en 2020 par l'État.
Le Gouvernement avait dû se résoudre à le renationaliser afin de renflouer ses caisses en échange d'un plan de restructuration.
Ce plan prévoyait entre autres mesures une diminution des effectifs, une baisse des salaires ou encore une réduction de sa flotte. En outre, la compagnie nationale devra libérer des créneaux de décollage et d'atterrissage à l'aéroport de Lisbonne à un concurrent qui sera choisi sur concours.
La compagnie, qui espère retrouver le niveau d'activité d'avant la pandémie dès 2023, a commencé à recruter du personnel pour faire face à la hausse de l'activité attendue en été. "Nous allons recruter quelque 250 membres d'équipage" pour assurer les vols prévus pour cette période, a indiqué Christine Ourmières-Widener.
Contrairement à la période de la crise sanitaire, "nous sommes actuellement dans de meilleures conditions pour prévoir l'évolution de la demande", a-t-elle affirmé, ajoutant toutefois qu'il règne une "grande incertitude" en raison de la guerre en Ukraine.
"Nous sommes face à plusieurs défis", a rappelé Christine Ourmières-Widener, directrice générale du groupe, lors de la conférence de presse de présentation des résultats annuels. L'activité du groupe a été principalement affectée par "les pertes accumulées" de la filiale d'entretien aéronautique au Brésil, dont TAP avait annoncé la fermeture en début d'année.
La cessation d'activité de TAP M&E (TAP Maintenance and Engineering), qui a contribué à plomber les comptes de TAP ces dernières années, était l'une des exigences de la Commission européenne en contrepartie du plan d'aide qu'elle a validé en décembre.
En 2021, TAP a également été pénalisé pendant la première moitié de l'année par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19, qui a ralenti le transport aérien, indique le groupe.
Ses vols internationaux vers le Brésil et les États-Unis, deux de ses principaux marchés, n'avaient pu reprendre qu'au cours du dernier trimestre l'an dernier, a-t-il souligné.
Hausse du chiffre d’affaires
Le chiffre d'affaires de TAP a toutefois progressé de 31 % en 2021, à 1,38 milliard d'euros, grâce notamment à la hausse des recettes du transport de passagers et du fret. Le groupe aérien portugais, dont les difficultés financières se sont accrues avec la pandémie, a été sauvé en urgence en 2020 par l'État.
Le Gouvernement avait dû se résoudre à le renationaliser afin de renflouer ses caisses en échange d'un plan de restructuration.
Ce plan prévoyait entre autres mesures une diminution des effectifs, une baisse des salaires ou encore une réduction de sa flotte. En outre, la compagnie nationale devra libérer des créneaux de décollage et d'atterrissage à l'aéroport de Lisbonne à un concurrent qui sera choisi sur concours.
La compagnie, qui espère retrouver le niveau d'activité d'avant la pandémie dès 2023, a commencé à recruter du personnel pour faire face à la hausse de l'activité attendue en été. "Nous allons recruter quelque 250 membres d'équipage" pour assurer les vols prévus pour cette période, a indiqué Christine Ourmières-Widener.
Contrairement à la période de la crise sanitaire, "nous sommes actuellement dans de meilleures conditions pour prévoir l'évolution de la demande", a-t-elle affirmé, ajoutant toutefois qu'il règne une "grande incertitude" en raison de la guerre en Ukraine.
