En matière de TER, il y a deux classes de régions. Dans la première, il y a les amateurs de bras de fer, comme Paca, dont le président a annoncé mercredi 5 octobre la rupture de "toute négociation avec la SNCF" sur une nouvelle convention, alors que l'actuelle arrive à échéance en décembre. Christian Estrosi a aussi pris position pour "l'accélération de l'ouverture à la concurrence dès 2019", comme l'envisage la Commission européenne, et "même avant si l'État le permet". Ce qui ne le dispensera pas de signer une nouvelle convention avec la SNCF pour que les TER Paca puissent continuer à circuler à partir du 1er janvier 2017.
Tester la concurrence
En Auvergne-Rhône-Alpes, la nouvelle convention TER est suspendue au sort de la ligne de trains de nuit entre Paris et la Savoie, supprimée depuis le 1er octobre sur décision du gouvernement. Ce sujet "est un préalable à la négociation", ont fait savoir trois vice-présidents de cette région dirigée par Laurent Wauquiez.
Tester la concurrence
En Auvergne-Rhône-Alpes, la nouvelle convention TER est suspendue au sort de la ligne de trains de nuit entre Paris et la Savoie, supprimée depuis le 1er octobre sur décision du gouvernement. Ce sujet "est un préalable à la négociation", ont fait savoir trois vice-présidents de cette région dirigée par Laurent Wauquiez.
"Une plus grande qualité de service et une facture maîtrisée"
Dans la seconde catégorie, il y a les partisans d'une diplomatie feutrée, comme Philippe Richert, président du Grand Est et de l'Assemblée des régions de France, qui négocie en parallèle une nouvelle convention TER et la reprise de trois lignes Intercités, moyennant contreparties de l'État. En outre, "on va mettre en place des clauses" qui permettront de tester la concurrence quand la loi l'autorisera, reconnaît-il.
Une approche que ne partage pas du tout l'Occitanie présidée par la socialiste Carole Delga. "Nous ne souhaitons pas cette mise en concurrence", résume son vice-président aux transports, Jean-Luc Gibelin.
En Pays de la Loire également, "on veut installer une relation beaucoup plus exigeante" avec l'entreprise publique, explique Bruno Retailleau (LR), qui assume de "travailler silencieusement". Le président de la région ligérienne dit "étudier les possibilités d'ouverture à la concurrence" et vouloir à la fois "une plus grande qualité de service" et une facture maîtrisée.