
© CHRISTOPHE DONNARD
Au total, selon le plan annoncé par le préfet maritime de l'Atlantique, Jean-Pierre Labonne, et le préfet du Morbihan, Jean-François Savy, le navire pourrait être déconstruit, "hors intempéries", en un mois seulement. Pour ne perdre aucun jour, un arrêté a été signé dès jeudi 22 décembre par M. Savy autorisant, si cela est possible, le début des travaux de destruction, à savoir l'évacuation des meubles et accessoires du navire, dès vendredi 23. En outre, la préfecture veillera à ce que la pose d'un grillage protégeant l'intégralité du site, sur 3,7 km de longueur et 2,5 m de haut, débute également vendredi. Le caractère d'urgence de la démarche, qui permet l'accélération de toutes les procédures administratives, est motivé par le fait qu'il existe, selon le préfet maritime, "un risque de dommages graves" sur le navire dès la prochaine tempête, et donc de nouveaux dommages, si cela arrivait.
L'armateur devra choisir un bureau d'études environnemental spécialisé local pour élaborer un plan de remise en état complet, à partir de l'état des lieux du site avant le sinistre. Un arrêté a été pris mettant en demeure l'armateur d'adresser avant le 29 décembre 2011 aux autorités un plan d'action détaillé rassemblant toutes les mesures qui doivent permettre la cessation du danger représenté par le navire en cas de nouvelle tempête et la réhabilitation du site pour le 6 avril 2012. L'intégralité des coûts de la destruction du navire, de la réhabilitation du site et de sa sécurisation par le grillage surveillé par une société de gardiennage, sera à la charge de l'armateur par le biais de ses assureurs, Skuld, basé en Norvège et au Danemark, ont précisé l'amiral Labonne et M. Savy.
Le pompage des réservoirs de carburant du navire, dont la fuite avait occasionné une pollution du site, a été achevé jeudi 22, a en outre annoncé le préfet maritime. Il reste un reliquat "impompable" en fond de cale, dont le pompage ne pourra se faire que lors du découpage du navire, a-t-il précisé.
Concrètement, les autorités prévoient que le retrait de "tout ce qui peut être enlevé" du bord, ainsi que le désamiantage (1.500 kg pour le calorifugeage du moteur), ne dure qu'une "grosse semaine". Après quoi, elles estiment que la destruction du navire, qui doit être cisaillé et ses morceaux évacués par voie de terre, ne dure que trois semaines. Cette dernière opération sera réalisée par une entreprise néerlandaise "Europe Deconstruction", qui avait déjà détruit d'autres navires, dont le "Rokia Delmas" échoué devant l'île de Ré en 2006. Compte tenu de la fragilité du site, l'entreprise n'élargira pas la percée de 6 m déjà effectuée dans la dune et montera sa "grue cisaille" sur la plage, tandis que ses camions viendront chercher les 2.000 tonnes de ferraille du navire.
L'armateur devra choisir un bureau d'études environnemental spécialisé local pour élaborer un plan de remise en état complet, à partir de l'état des lieux du site avant le sinistre. Un arrêté a été pris mettant en demeure l'armateur d'adresser avant le 29 décembre 2011 aux autorités un plan d'action détaillé rassemblant toutes les mesures qui doivent permettre la cessation du danger représenté par le navire en cas de nouvelle tempête et la réhabilitation du site pour le 6 avril 2012. L'intégralité des coûts de la destruction du navire, de la réhabilitation du site et de sa sécurisation par le grillage surveillé par une société de gardiennage, sera à la charge de l'armateur par le biais de ses assureurs, Skuld, basé en Norvège et au Danemark, ont précisé l'amiral Labonne et M. Savy.
Le pompage des réservoirs de carburant du navire, dont la fuite avait occasionné une pollution du site, a été achevé jeudi 22, a en outre annoncé le préfet maritime. Il reste un reliquat "impompable" en fond de cale, dont le pompage ne pourra se faire que lors du découpage du navire, a-t-il précisé.
Concrètement, les autorités prévoient que le retrait de "tout ce qui peut être enlevé" du bord, ainsi que le désamiantage (1.500 kg pour le calorifugeage du moteur), ne dure qu'une "grosse semaine". Après quoi, elles estiment que la destruction du navire, qui doit être cisaillé et ses morceaux évacués par voie de terre, ne dure que trois semaines. Cette dernière opération sera réalisée par une entreprise néerlandaise "Europe Deconstruction", qui avait déjà détruit d'autres navires, dont le "Rokia Delmas" échoué devant l'île de Ré en 2006. Compte tenu de la fragilité du site, l'entreprise n'élargira pas la percée de 6 m déjà effectuée dans la dune et montera sa "grue cisaille" sur la plage, tandis que ses camions viendront chercher les 2.000 tonnes de ferraille du navire.