
Patrick Bouchez, président délégué général de TLF © TLF
En dépit de résultats positifs constatés depuis juin en termes de fluidité et de productivité, «le retour des trafics dans les ports français, et notamment au Havre et à Marseille, se fera progressivement», estime Patrick Bouchez, président délégué général de TLF. En première ligne, les commissionnaires et transitaires membres de la fédération rejoignent le constat dressé à Paris fin 2011 par les deux premiers ports français sur le transfert des flux vers d’autres places concurrentes. «Il faut reconquérir la confiance des chargeurs et des armements tandis que la réforme et le retour des trafics doivent permettre d’améliorer la compétitivité des ports français qui souffrent aujourd’hui de surcapacités». Avec l’application de la réforme en Outre-Mer sur un périmètre plus limité qu’en métropole, ce travail de fond constitue le défi du Conseil de métier Overseas qui couvre également l’aérien et la douane.
Dossiers terrestres
En ordre de bataille après une année de réorganisation, TLF complétera ses équipes d’ici une dizaine de jours. Ex-directeur des ressources humaines de la division logistique du groupe Bolloré puis de CMA CGM, Jean-Benoît Sangnier remplacera ainsi Philippe Choutet au poste de directeur délégué aux affaires sociales, juridiques et fiscales. Très rapidement, il devrait intervenir sur plusieurs dossiers dans les transports terrestres aux côtés de Jean Schmitt, président de ce Conseil de métier. «Avec des applications complexes dans le groupage et la messagerie», note ce dernier, la préparation des guides méthodologiques pour la mise en œuvre de l’information CO2 d’ici 2013, et les modalités de répercussion de la taxe poids lourd sont deux chantiers immédiats avec la transposition en droit français du paquet routier et l’éventuelle TVA sociale. Laquelle «doit contribuer à réduire le coût du travail dans nos entreprises», reprend Patrick Bouchez. Sans mesures visant à abaisser ce coût et sans harmonisation sociale, fiscale et technique en Europe, TLF s’oppose ainsi à toutes nouvelles phases de libéralisation du cabotage routier.
Dossiers terrestres
En ordre de bataille après une année de réorganisation, TLF complétera ses équipes d’ici une dizaine de jours. Ex-directeur des ressources humaines de la division logistique du groupe Bolloré puis de CMA CGM, Jean-Benoît Sangnier remplacera ainsi Philippe Choutet au poste de directeur délégué aux affaires sociales, juridiques et fiscales. Très rapidement, il devrait intervenir sur plusieurs dossiers dans les transports terrestres aux côtés de Jean Schmitt, président de ce Conseil de métier. «Avec des applications complexes dans le groupage et la messagerie», note ce dernier, la préparation des guides méthodologiques pour la mise en œuvre de l’information CO2 d’ici 2013, et les modalités de répercussion de la taxe poids lourd sont deux chantiers immédiats avec la transposition en droit français du paquet routier et l’éventuelle TVA sociale. Laquelle «doit contribuer à réduire le coût du travail dans nos entreprises», reprend Patrick Bouchez. Sans mesures visant à abaisser ce coût et sans harmonisation sociale, fiscale et technique en Europe, TLF s’oppose ainsi à toutes nouvelles phases de libéralisation du cabotage routier.
"La TVA sociale doit contribuer à réduire le coût du travail dans nos entreprises"
Présidé par Philippe Boucheteil, le Conseil de métier Multimodal a également un programme chargé. Celui-ci comprend le développement de modules de formation consacrés au ferroviaire et à la voie d’eau, et la création de contrats types dans les deux modes. La mise en œuvre de chaînes logistiques intégrées depuis les ports maritimes en fluvial, et des décisions des Assises du ferroviaire, en matière de gouvernance en particulier, le complètent. «TLF n’a pas d’opinion sur la forme que prendra la future gouvernance du système ferroviaire français. Elle souhaite en revanche qu’elle aboutisse sur une organisation fiable et étanche de sorte que le paiement des péages à Réseau ferré de France soit bien réinvesti dans le réseau», demande Philippe Boucheteil.