
© Hapag-Lloyd
Globalement les résultats de TUI sur son exercice fiscal clos au 30 septembre sont plutôt positifs, avec un bénéfice net avant minoritaires de 142 millions d'euros, soit une hausse de 20 % sur un an. Par ailleurs son bénéfice opérationnel ajusté s'est élevé à 746 millions d'euros (+ 24,3 %), un record pour le groupe, et son chiffre d'affaires annuel a progressé de 5 % à 18,3 milliards d'euros. Cependant le résultat net part du groupe - hors intérêts minoritaires des filiales TUI Travel et TUI Hotels & Resorts - s'est avéré négatif sur la période, à hauteur de - 15,1 millions d'euros, contre un bénéfice de 24 millions d'euros sur l'exercice fiscal précédent.
Le résultat part du groupe a été notamment plombé par les difficultés persistantes de l'armateur Hapag-Lloyd, dont TUI détient toujours 22 % du capital et qui a causé une perte de 49 millions d'euros dans ses comptes annuels, contre seulement - 2,1 millions d'euros lors du précédent exercice. Par conséquent TUI a précisé dans son rapport annuel qu'il ne comptait pas proposer de dividende au titre de l'exercice écoulé, afin de privilégier le renforcement de sa situation financière. TUI a déjà considérablement réduit sa dette nette sur l'exercice écoulé, à 178 millions d'euros, soit 78 % de moins qu'il y a un an.
Possibilité de fusion avec Hamburg Süd
Pour l'an prochain le groupe mise sur "une légère augmentation du chiffre d'affaires", sur un bénéfice opérationnel stable "à condition que la propension à consommer ne change pas dans les marchés-clés", et sur un bénéfice après impôts. Ces prévisions sont "réalistes mais prudentes", a estimé l'analyste de DZ Bank Herbert Sturm, qui attendait aussi pour l'exercice fiscal écoulé un impact négatif moins important de Hapag-Lloyd. Par ailleurs, les armateurs allemands Hapag-Lloyd et Hamburg Süd étudient la possibilité d'une fusion.
Le résultat part du groupe a été notamment plombé par les difficultés persistantes de l'armateur Hapag-Lloyd, dont TUI détient toujours 22 % du capital et qui a causé une perte de 49 millions d'euros dans ses comptes annuels, contre seulement - 2,1 millions d'euros lors du précédent exercice. Par conséquent TUI a précisé dans son rapport annuel qu'il ne comptait pas proposer de dividende au titre de l'exercice écoulé, afin de privilégier le renforcement de sa situation financière. TUI a déjà considérablement réduit sa dette nette sur l'exercice écoulé, à 178 millions d'euros, soit 78 % de moins qu'il y a un an.
Possibilité de fusion avec Hamburg Süd
Pour l'an prochain le groupe mise sur "une légère augmentation du chiffre d'affaires", sur un bénéfice opérationnel stable "à condition que la propension à consommer ne change pas dans les marchés-clés", et sur un bénéfice après impôts. Ces prévisions sont "réalistes mais prudentes", a estimé l'analyste de DZ Bank Herbert Sturm, qui attendait aussi pour l'exercice fiscal écoulé un impact négatif moins important de Hapag-Lloyd. Par ailleurs, les armateurs allemands Hapag-Lloyd et Hamburg Süd étudient la possibilité d'une fusion.