
© Hapag-Lloyd
TUI vend 17,4 % supplémentaires d'Hapag-Lloyd à la ville de Hambourg. La transaction sera effective le 29 juin et permettra à TUI de réduire sa participation à quelque 22 % dans Hapag-Lloyd, a précisé TUI. Hambourg, deuxième ville d'Allemagne, et l'entrepreneur Klaus-Michael Kühne font partie du consortium hambourgeois Albert Ballin, qui regroupe également des banques et qui est l'acheteur de ces parts. À partir de fin juin 2012, TUI dispose du droit d'introduire en Bourse ses parts restantes ou de les céder à un tiers.
Une politique interventionniste
En devenant principale actionnaire de Hapag-Lloyd, la ville de Hambourg franchit une nouvelle étape dans sa politique industrielle très interventionniste des dernières années, destinée à préserver l'activité et les emplois sur son sol. En 2003, elle avait volé au secours d'un autre grand nom de l'économie hanséatique, Beiersdorf, fabricant de la crème Nivea : pour faire barrage à un rachat par l'américain Procter and Gamble, la municipalité avait acheté de manière provisoire une partie de l'entreprise, aujourd'hui cotée à l'indice Dax. En 2008, Hambourg était entré très discrètement au capital du fabricant de cuivre Norddeutsche Affinerie (aujourd'hui Aurubis), l'un des principaux employeurs locaux. But de la manœuvre : peser face à un grand actionnaire autrichien, soupçonné de vouloir démanteler l'entreprise.
Hapag-Lloyd emploie environ 7.000 personnes à Hambourg. Il avait fortement souffert de la crise en 2009 mais fait à nouveau meilleure figure depuis l'an dernier.
Une politique interventionniste
En devenant principale actionnaire de Hapag-Lloyd, la ville de Hambourg franchit une nouvelle étape dans sa politique industrielle très interventionniste des dernières années, destinée à préserver l'activité et les emplois sur son sol. En 2003, elle avait volé au secours d'un autre grand nom de l'économie hanséatique, Beiersdorf, fabricant de la crème Nivea : pour faire barrage à un rachat par l'américain Procter and Gamble, la municipalité avait acheté de manière provisoire une partie de l'entreprise, aujourd'hui cotée à l'indice Dax. En 2008, Hambourg était entré très discrètement au capital du fabricant de cuivre Norddeutsche Affinerie (aujourd'hui Aurubis), l'un des principaux employeurs locaux. But de la manœuvre : peser face à un grand actionnaire autrichien, soupçonné de vouloir démanteler l'entreprise.
Hapag-Lloyd emploie environ 7.000 personnes à Hambourg. Il avait fortement souffert de la crise en 2009 mais fait à nouveau meilleure figure depuis l'an dernier.