Tap Portugal : pas de plan social tant que l'État sera actionnaire

Le gouvernement portugais a approuvé le cahier des charges que devra respecter le futur repreneur de la compagnie aérienne Tap, lui interdisant notamment de mettre en œuvre un plan social "tant que l'État sera actionnaire".
Le Portugal a clarifié sa position à propos du sort de la compagnie aérienne nationale Tap. "Il n'y aura pas de licenciements collectifs pendant 30 mois ou tant que l'État sera actionnaire", a déclaré le secrétaire d'État aux Transports, Sergio Monteiro, à l'issue du conseil des ministres. Neuf des douze syndicats de la Tap avaient levé un appel à la grève pendant les fêtes de fin d'année après avoir conclu un accord avec le gouvernement sur leur participation à la rédaction du cahier des charges.
La protection contre les licenciements collectifs concerne uniquement "les salariés représentés par les syndicats ayant souscrit cet accord", a précisé Sergio Monteiro. Les trois autres syndicats, qui représentent 60 % des salariés de la Tap dont les hôtesses et stewards, s'opposent catégoriquement à la privatisation de l'entreprise et avaient refusé de négocier avec le gouvernement.

Développer le hub de Lisbonne

À la recherche de fonds privés pour financer le développement de la Tap, le gouvernement portugais de centre droit a décidé à la mi-novembre de mettre en vente 66 % de la compagnie, après l'échec d'une première tentative de privatisation en décembre 2012. Le but est de céder 61 % du capital de l'ensemble du groupe Tap par vente directe à un ou plusieurs investisseurs et de réserver 5 % aux salariés. Le gouvernement compte désigner le repreneur de la Tap d'ici la fin juin, soit à peine quelques mois avant le terme de son mandat, a réaffirmé Sergio Monteiro.
L'État aura ensuite une option de vente sur les 34 % restants qu'il pourra exercer pendant deux ans à condition que l'acquéreur respecte le cahier des charges. Selon ce document, le repreneur de la Tap devra conserver sa part du capital pendant cinq ans et investir dans l'entreprise qui est endettée à hauteur de près d'un milliard d'euros. Le gouvernement tient notamment à ce que la Tap, première compagnie européenne pour les liaisons avec le Brésil, continue de développer le hub de Lisbonne.

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