
Le commissaire en charge des Transports Siim Kallas a annoncé le 14 mai que la Commission "est favorable à des systèmes de péages, car ils sont plus justes que les vignettes". La Belgique, dont les autoroutes sont gratuites, comme aux Pays-Bas et au Luxembourg, mais en très mauvais état, réfléchit à l'instauration d'un système de vignette. Les Pays-Bas et le Danemark ont pour leur part envisagé l'introduction de systèmes de tarification routière.
La Commission européenne n'a aucune autorité pour imposer un système de taxation, mais elle se doit de faire respecter les règles en matière de libre circulation et peut donner des "orientations", a souligné Siim Kallas.
Les étrangers pénalisés
Les systèmes de tarification routière ne doivent pas désavantager les automobilistes étrangers, ce qui est le cas des vignettes annuelles, estime la Commission. Sept États – Autriche, Bulgarie, République tchèque, Hongrie, Roumanie, Slovaquie et Slovénie – ont opté pour la vignette. L'exécutif bruxellois est intervenu en 1996 auprès des autorités autrichiennes puis en 2008 auprès des autorités slovènes pour imposer des vignettes hebdomadaires. "Les systèmes de péage en fonction de la distance sont par nature plus équitables et envoient des signaux de prix plus efficaces qu'un système de vignette calculé en fonction de la durée", explique la Commission. "Si un système de vignette calculé en fonction de la durée est utilisé, il faut qu'il existe des vignettes minimales de courte durée et un choix doit être offert aux résidents comme aux non-résidents entre des vignettes hebdomadaires, mensuelles et annuelles", précise l'exécutif.
Contrairement à la confédération helvétique, non membre de l'Union, qui impose le paiement d'une vignette annuelle au prix de 40 franc suisse (34 euros) pour la circulation sur ses autoroutes, les sept pays de l'UE qui ont opté pour cette tarification proposent des vignettes hebdomadaires (de 5 euros en Bulgarie à 15 euros en Slovénie), mensuelles (de 13 euros en Bulgarie à 30 euros en Slovénie), bimensuelles en Autriche (23,40 euros) et annuelles (de 34 euros en Bulgarie à 148,90 euros en Hongrie).
La Commission européenne n'a aucune autorité pour imposer un système de taxation, mais elle se doit de faire respecter les règles en matière de libre circulation et peut donner des "orientations", a souligné Siim Kallas.
Les étrangers pénalisés
Les systèmes de tarification routière ne doivent pas désavantager les automobilistes étrangers, ce qui est le cas des vignettes annuelles, estime la Commission. Sept États – Autriche, Bulgarie, République tchèque, Hongrie, Roumanie, Slovaquie et Slovénie – ont opté pour la vignette. L'exécutif bruxellois est intervenu en 1996 auprès des autorités autrichiennes puis en 2008 auprès des autorités slovènes pour imposer des vignettes hebdomadaires. "Les systèmes de péage en fonction de la distance sont par nature plus équitables et envoient des signaux de prix plus efficaces qu'un système de vignette calculé en fonction de la durée", explique la Commission. "Si un système de vignette calculé en fonction de la durée est utilisé, il faut qu'il existe des vignettes minimales de courte durée et un choix doit être offert aux résidents comme aux non-résidents entre des vignettes hebdomadaires, mensuelles et annuelles", précise l'exécutif.
Contrairement à la confédération helvétique, non membre de l'Union, qui impose le paiement d'une vignette annuelle au prix de 40 franc suisse (34 euros) pour la circulation sur ses autoroutes, les sept pays de l'UE qui ont opté pour cette tarification proposent des vignettes hebdomadaires (de 5 euros en Bulgarie à 15 euros en Slovénie), mensuelles (de 13 euros en Bulgarie à 30 euros en Slovénie), bimensuelles en Autriche (23,40 euros) et annuelles (de 34 euros en Bulgarie à 148,90 euros en Hongrie).