
© Renault Trucks
La FNTR a réagi vertement au recours auprès du Conseil d'État des chargeurs adhérents à l'AUTF contre le décret du 6 mai dernier relatif à la répercussion de la taxe poids lourds.
La Fédération nationale des transports routiers a répondu à deux arguments de l'Association des utilisateurs de transport de fret, la crainte d'une "majoration injustifiée" et d'une répercussion au client supérieure au montant réel de la taxe. Elle estime qu'"il est irresponsable d'envoyer un message aussi perturbant pour le marché à un an" de l'entrée en vigueur de cette taxe et "à l'ouverture des négociations commerciales entre transporteurs et chargeurs pour 2013". La FNTR voit aussi dans cette démarche "une grande imprudence". Pour elle, " le secteur du transport routier est actuellement en surtension face à l'amoncellement des difficultés. La taxe poids lourds est déjà en soi une bombe à retardement". La fédération se demande ainsi tout haut si l'AUTF souhaite "être l'étincelle qui fasse exploser le baril de poudre".
La FNTR fait valoir que la taxe poids lourds équivaudra à "environ 8 % du chiffre d'affaires" de ses adhérents et ne représentera que "0,2 % de celui du chargeur : 8 % de 2,5 %, la part moyenne du transport dans la valeur de la marchandise". Elle évoque "un triple choc pour les entreprises de transport routier, économique, commercial et opérationnel" et justifie ainsi une répercussion "cruciale pour la pérennité d'un grand nombre de ces entreprises".
Le recours déposé fin juin par l'AUTF et la CGI (Confédération française du commerce inter-entreprises) reprochait au décret de "permettre aux transporteurs de majorer leurs prix d'un montant qui ne correspond pas à celui de la taxe qu'ils ont acquittée" et de "contrevenir aux règles de liberté et de transparence des prix".
La FNTR rappelle qu'elle a défendu "une taxe d'une autre nature", "plus simple pour tout le monde", sans être entendue. Prenant acte du choix de l'État, elle affirme que désormais elle refusera la taxe poids lourds "sans une répercussion simple et efficace".
La Fédération nationale des transports routiers a répondu à deux arguments de l'Association des utilisateurs de transport de fret, la crainte d'une "majoration injustifiée" et d'une répercussion au client supérieure au montant réel de la taxe. Elle estime qu'"il est irresponsable d'envoyer un message aussi perturbant pour le marché à un an" de l'entrée en vigueur de cette taxe et "à l'ouverture des négociations commerciales entre transporteurs et chargeurs pour 2013". La FNTR voit aussi dans cette démarche "une grande imprudence". Pour elle, " le secteur du transport routier est actuellement en surtension face à l'amoncellement des difficultés. La taxe poids lourds est déjà en soi une bombe à retardement". La fédération se demande ainsi tout haut si l'AUTF souhaite "être l'étincelle qui fasse exploser le baril de poudre".
La FNTR fait valoir que la taxe poids lourds équivaudra à "environ 8 % du chiffre d'affaires" de ses adhérents et ne représentera que "0,2 % de celui du chargeur : 8 % de 2,5 %, la part moyenne du transport dans la valeur de la marchandise". Elle évoque "un triple choc pour les entreprises de transport routier, économique, commercial et opérationnel" et justifie ainsi une répercussion "cruciale pour la pérennité d'un grand nombre de ces entreprises".
Le recours déposé fin juin par l'AUTF et la CGI (Confédération française du commerce inter-entreprises) reprochait au décret de "permettre aux transporteurs de majorer leurs prix d'un montant qui ne correspond pas à celui de la taxe qu'ils ont acquittée" et de "contrevenir aux règles de liberté et de transparence des prix".
La FNTR rappelle qu'elle a défendu "une taxe d'une autre nature", "plus simple pour tout le monde", sans être entendue. Prenant acte du choix de l'État, elle affirme que désormais elle refusera la taxe poids lourds "sans une répercussion simple et efficace".