Technip tire son épingle du jeu dans un marché de l'or noir toujours difficile

Technip a relevé ses perspectives pour 2016 grâce à une bonne performance opérationnelle et des réductions de coûts qui lui ont aussi permis de publier des résultats meilleurs qu'attendu au troisième trimestre malgré un marché pétrolier toujours difficile, faisant grimper son cours en Bourse.
Jeudi 27 octobre vers 9 h 55, l'action Technip prenait 4,8 % à 62,03 euros à la Bourse de Paris, dans un marché stable. "Technip bat les attentes au troisième trimestre, ce qui n'est d'ailleurs pas la première fois cette année", a commenté le courtier Aurel BGC. Au troisième trimestre, son bénéfice net a progressé de 12,4 % à 184,3 millions d'euros sur un an, soutenu notamment par un programme de réduction des coûts de plus d'un milliard d'euros en 2017, dont 900 millions à la fin 2016. Le résultat opérationnel courant (ROC) ajusté s'est replié de 2,5 % à 284,6 millions pour un chiffre d'affaires ajusté en baisse de 6,1 % à 2,9 milliards.
Dans un marché affecté durablement par la faiblesse des prix du pétrole, qui conduit à une baisse des dépenses des compagnies pétrolières et gazières, Technip a dit percevoir "des signes de croissance de la demande dans certaines régions" pour sa division d'activités sous-marines Subsea, par exemple en mer du Nord ou au Brésil. Le groupe du CAC 40 a dès lors relevé les objectifs de ses activités pour 2016 et anticipe désormais un chiffre d'affaires ajusté supérieur à 5 milliards d'euros (précédemment entre 4,7 et 5 milliards) et un ROC ajusté à environ 700 millions d'euros (680 millions auparavant).
"En général, les clients cherchent à augmenter leur production rapidement à un coût relativement bas au moyen de raccordements de longue distance (tiebacks)", un créneau où Technip est bien positionné, a commenté le PDG, Thierry Pilenko. Les objectifs restent inchangés pour l'autre grande division, l'Onshore/Offshore (installations terrestres et maritimes), qui "reste robuste", selon Technip : un chiffre d'affaires ajusté compris entre 5,7 et 6 milliards d'euros et un ROC ajusté d'environ 280 millions d'euros.
Très affaiblis depuis mi-2014 par une offre excédentaire, les prix de l'or noir sont remontés autour de 50 dollars le baril depuis fin septembre, soutenus par un accord de principe de l'Opep sur une réduction de sa production. Mais si ces frémissements insufflent un regain d'optimisme chez les acteurs du marché, l'environnement demeure difficile, a prévenu Thierry Pilenko.

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