Selon la National Iranian Tanker Company (NITC), la coque du pétrolier "Sabiti" a été touchée le 11 octobre par deux explosions, à environ 100 km des côtes saoudiennes, au large du port de Djeddah.
Le navire qui bat pavillon iranien transporte l'équivalent d'un million de barils de pétrole d'après l'armateur. Des images, publiées par la compagnie étatique iranienne et datées du 12 octobre, montrent deux trous au-dessus de la ligne de flottaison sur le côté tribord du navire.
Les explosions "ont probablement été causées par des frappes de missile", a affirmé la NITC, précisant que les dégâts s'étalaient sur 1 à 1,5 mètre carré de la coque. Elles auraient causé une fuite de pétrole en mer Rouge, maîtrisée, selon l'entreprise, qui a précisé que le tanker avait repris sa route en direction des eaux du Golfe.
Depuis vendredi, le pétrolier a parcouru plus de 1.000 kilomètres avec sa coque percée et se trouvait lundi après-midi dans le détroit de Bab al-Mandab. "Il a quitté la zone alors que la fuite de pétrole est toujours en cours et que les remorqueurs du port de Djeddah étaient prêts à intervenir", selon un agent de Lloyd's List Intelligence.
L'incident survient sur fond de vives tensions entre l'Iran d'un côté et l'Arabie saoudite et son allié américain de l'autre. Ryad et Washington ont récemment accusé Téhéran d'être derrière des attaques contre des sites pétroliers du royaume saoudien, allégations démenties par la République islamique.
L'attaque présumée survient aussi après la saisie de plusieurs pétroliers par l'Iran ces derniers mois dans la région du Golfe et de l'arraisonnement au large de Gibraltar d'un navire iranien.
Le navire qui bat pavillon iranien transporte l'équivalent d'un million de barils de pétrole d'après l'armateur. Des images, publiées par la compagnie étatique iranienne et datées du 12 octobre, montrent deux trous au-dessus de la ligne de flottaison sur le côté tribord du navire.
Les explosions "ont probablement été causées par des frappes de missile", a affirmé la NITC, précisant que les dégâts s'étalaient sur 1 à 1,5 mètre carré de la coque. Elles auraient causé une fuite de pétrole en mer Rouge, maîtrisée, selon l'entreprise, qui a précisé que le tanker avait repris sa route en direction des eaux du Golfe.
Depuis vendredi, le pétrolier a parcouru plus de 1.000 kilomètres avec sa coque percée et se trouvait lundi après-midi dans le détroit de Bab al-Mandab. "Il a quitté la zone alors que la fuite de pétrole est toujours en cours et que les remorqueurs du port de Djeddah étaient prêts à intervenir", selon un agent de Lloyd's List Intelligence.
L'incident survient sur fond de vives tensions entre l'Iran d'un côté et l'Arabie saoudite et son allié américain de l'autre. Ryad et Washington ont récemment accusé Téhéran d'être derrière des attaques contre des sites pétroliers du royaume saoudien, allégations démenties par la République islamique.
L'attaque présumée survient aussi après la saisie de plusieurs pétroliers par l'Iran ces derniers mois dans la région du Golfe et de l'arraisonnement au large de Gibraltar d'un navire iranien.