Spécialiste du transport de vins et spiritueux mais aussi de produits chimiques, bois, papier, produits industriels divers et agroalimentaires sur les États-Unis, l’Australie, l’île de La Réunion (cinq personnes à Saint-Paul) et la Chine, Tepmare, ce professionnel reconnu, réalise environ 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et il emploie trente-sept personnes. Le chiffre d’affaires reste assez stable mais le bénéfice est en hausse ainsi que les volumes traités. Tepmare a récemment conservé plusieurs jeunes issus de l’alternance, une formation à laquelle recourt massivement l’entreprise.
À deux pas du port du Havre, Tepmare a récemment ouvert un bureau où travaille une personne et bientôt deux pour accompagner les demandes des clients. "Nous avons aussi obtenu, en juin, l’agrément Iata. Aujourd’hui, nous pouvons traiter directement avec les compagnies aériennes, ce qui nous permet d’être plus réactifs et de proposer de meilleurs tarifs. Nous créons une compétence supplémentaire en interne", explique Willy Martinez, directeur général de Tepmare qui représente avec un autre associé, Thomas Desglis, directeur du développement, la "relève" sur les pas des fondateurs, David Kimelfeld et Gilles Faveyrial.
À deux pas du port du Havre, Tepmare a récemment ouvert un bureau où travaille une personne et bientôt deux pour accompagner les demandes des clients. "Nous avons aussi obtenu, en juin, l’agrément Iata. Aujourd’hui, nous pouvons traiter directement avec les compagnies aériennes, ce qui nous permet d’être plus réactifs et de proposer de meilleurs tarifs. Nous créons une compétence supplémentaire en interne", explique Willy Martinez, directeur général de Tepmare qui représente avec un autre associé, Thomas Desglis, directeur du développement, la "relève" sur les pas des fondateurs, David Kimelfeld et Gilles Faveyrial.
"Un nouveau bureau à deux pas du port du Havre"
Tepmare est certifié OEA Full et a une forte image en matière d’export maritime qui représente environ 95 % de l’activité mais l’aérien devrait progresser. Même si le relationnel s’améliore au fil des années avec les douanes, Willy Martinez estime qu’il y a encore des efforts à faire surtout envers les sociétés certifiées OEA et OEA Full. À propos du nouveau Code des douanes, il remarque : "Aujourd’hui, nous avons un bureau de référence, notre siège, où toutes nos déclarations sont traitées, libres aux douanes de Lyon de déclencher des contrôles inopinés sur les marchandises. Cependant, ils seront effectués par les bureaux de douanes situés principalement dans les ports où les marchandises sont regroupées. Auparavant, les déclarations étaient réalisées dans les ports avant le chargement si les marchandises ne passaient pas par Lyon". Quant à l’autoliquidation de la TVA due à l’importation, Willy Martinez estime que les "excédents de trésorerie dégagés permettent à Tepmare de soutenir par exemple davantage ses transporteurs routiers souvent insuffisamment suivis par les banques".
Tepmare a reconfiguré son site internet, adopté pleinement les réseaux sociaux et créé une chaîne Youtube où la société présente ses savoir-faire, le métier de transitaire, une initiative réalisée en deux langues. Ces décisions apportent un gain supplémentaire rapide en matière de visibilité de l’entreprise. En un mois de lancement, plus de cinquante demandes de cotations sont passées par les réseaux sociaux et ce nouveau réflexe est en nette augmentation.