
© Éric HOURI
Le ministre des Transports Thierry Mariani a reconnu jeudi 8 décembre ne pas être "vraiment optimiste" en ce qui concerne l'avenir de SeaFrance.
"Jusqu'à présent il y a un projet qui était celui de la Scop (société coopérative et participative) présenté par les ouvriers et la CFDT. Je constate qu'il n'y a aucun financement extérieur et je vois mal comment un projet sans financement extérieur peut être viable. Je continue à l'étudier", a poursuivi Thierry Mariani. "Mais on ne peut pas se satisfaire d'un projet qui consiste à dire, «je fais une Scop, vous me donnez l'argent et puis c'est moi qui la monte»". Le ministre a assuré espérer qu'une reprise ait lieu : "Jusqu'au bout je veux tenter (...) et explorer toutes les pistes mais, je le répète, je ne suis pas optimiste".
Le tribunal de commerce de Paris a prononcé le 16 novembre la liquidation judiciaire de la compagnie transmanche, filiale de la SNCF, avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier. La direction a interrompu le trafic le 15 novembre, craignant pour la sécurité alors que certains syndicalistes auraient menacé de couler des navires. De nouvelles offres de reprise peuvent être déposées d'ici le 12 décembre pour l'armement qui emploie 880 personnes en CDI à Calais.
"Jusqu'à présent il y a un projet qui était celui de la Scop (société coopérative et participative) présenté par les ouvriers et la CFDT. Je constate qu'il n'y a aucun financement extérieur et je vois mal comment un projet sans financement extérieur peut être viable. Je continue à l'étudier", a poursuivi Thierry Mariani. "Mais on ne peut pas se satisfaire d'un projet qui consiste à dire, «je fais une Scop, vous me donnez l'argent et puis c'est moi qui la monte»". Le ministre a assuré espérer qu'une reprise ait lieu : "Jusqu'au bout je veux tenter (...) et explorer toutes les pistes mais, je le répète, je ne suis pas optimiste".
Le tribunal de commerce de Paris a prononcé le 16 novembre la liquidation judiciaire de la compagnie transmanche, filiale de la SNCF, avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier. La direction a interrompu le trafic le 15 novembre, craignant pour la sécurité alors que certains syndicalistes auraient menacé de couler des navires. De nouvelles offres de reprise peuvent être déposées d'ici le 12 décembre pour l'armement qui emploie 880 personnes en CDI à Calais.