Des pirates présumés au Togo ont relâché trois marins d'un pétrolier grec qu'ils avaient capturé en novembre, mais un quatrième membre de l'équipage est mort en captivité, a annoncé vendredi 13 décembre l'armateur du navire. Les trois hommes libérés "sont sains et saufs, ont passé des contrôles médicaux et sont actuellement débriefés par les autorités locales avant de retourner chez eux aux Philippines, en Grèce et en Géorgie", a indiqué European Products Carriers Ltd. "C'est toutefois avec une grande tristesse que les dirigeants doivent confirmer que le quatrième membre d'équipage, un ressortissant philippin, enlevé et retenu en otage, est décédé", a indiqué la compagnie. "Une enquête approfondie est en cours, mais il semble que son décès ne soit pas dû à des actions des preneurs d'otages mais à une maladie", a-t-elle ajouté.
Des "individus armés" avaient pris d'assaut le pétrolier "Elka Aristotle" à une dizaine de milles marins au large des côtes de la capitale Lomé, malgré la présence d'agents de sécurité, a indiqué la marine togolaise. Les eaux ouest-africaines sont devenues parmi les plus dangereuses du monde. Les attaques de navires et les enlèvements contre rançon sont relativement fréquents, en particulier le long de la côte nigériane. Neuf marins à bord d'un navire norvégien, le "Bonita", enlevés au large de Cotonou, ont été libérés également la semaine dernière après 35 jours de captivité.
Des "individus armés" avaient pris d'assaut le pétrolier "Elka Aristotle" à une dizaine de milles marins au large des côtes de la capitale Lomé, malgré la présence d'agents de sécurité, a indiqué la marine togolaise. Les eaux ouest-africaines sont devenues parmi les plus dangereuses du monde. Les attaques de navires et les enlèvements contre rançon sont relativement fréquents, en particulier le long de la côte nigériane. Neuf marins à bord d'un navire norvégien, le "Bonita", enlevés au large de Cotonou, ont été libérés également la semaine dernière après 35 jours de captivité.