Tollé en Corse après la condamnation de la SNCM

La torpille lancée par la Commission européenne contre la SNCM, accusée d'avoir indûment perçu des aides publiques dont le remboursement pourrait la couler, a été perçue dans l'île comme un coup de poignard de Bruxelles dans le dos de la compagnie de navigation historique de la Corse.
La condamnation de la SNCM par Bruxelles a provoqué un tollé en Corse. "Nous ne sommes pas là pour participer de manière inadmissible à la mise à mort de la compagnie", s'est insurgé le président de l'Office des transports de la Corse (OTC), Paul-Marie Bartoli. Saisie d'une plainte de Corsica Ferries, la commission a ordonné jeudi 2 mai à la SNCM de rembourser 220 millions d'euros d'aides publiques versées de 2007 à 2013. Pour Bruxelles, ces aides, perçues par la SNCM et la CMN, sont "incompatibles avec les principes européens de la concurrence". Alors que c'est l'OTC qui devrait récupérer cette somme, une fois remboursée par la SNCM à l'État, Paul-Marie Bartoli a ajouté refuser "que le partenaire historique de la Corse soit mis en péril alors que la commission reconnaît la légalité de la délégation de service public (DSP)".
La SNCM et la CMN doivent signer d'ici l'été une nouvelle DSP pour la période 2014-2020. Le président du conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Corse, Paul Giacobbi, a insisté sur cette reconnaissance par Bruxelles de la légalité du principe de subventionner les compagnies assurant la DSP. Concernant le service dit complémentaire, dénoncé par la commission et qui concerne des aides durant la période estivale, Paul Giacobbi, qui est aussi député (PRG) de Haute-Corse, a rappelé que la nouvelle DSP ne comprendrait plus ce service.

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