Une torchère brûlait toujours sur la plate-forme Elgin de Total en mer du Nord évacuée en raison d'une fuite de gaz qui perdure depuis dimanche 25 mars, a reconnu mercredi 28 mars le groupe pétrolier français, tandis que des experts s'interrogeaient sur d'éventuels risques d'explosion.
"La torchère brûle, comme c'est normalement le cas sur une plate-forme", a déclaré un porte-parole de la compagnie, Brian O'Neill. Cependant le directeur de la santé, la sécurité et l'environnement chez Total, David Hainsworth, a reconnu mardi qu'un risque d'explosion existait.
Total a reconnu qu'il s'agissait du "plus gros incident" pour le groupe "en mer du Nord depuis au moins dix ans". Cette fuite sur la plate-forme Elgin, à environ 240 km au large de la ville écossaise d'Aberdeen, a entraîné la mise en place d'une zone d'exclusion maritime et aérienne et l'évacuation par précaution de plus de 300 personnes. L'alimentation a été coupée sur la plate-forme, l'un des deux principaux gisements gaziers exploités par le groupe français Total en mer du Nord britannique. Mardi soir, Total précisait que "la fuite se poursuivait". Deux vols de reconnaissance ont eu lieu mardi et mercredi. "Tous nos efforts sont concentrés pour stopper la fuite de gaz", a assuré Total.
Déclenchant un plan d'urgence, le groupe a fait appel à des experts venus de France et à "d'autres spécialistes" pour tenter de circonscrire la fuite. Mais un de ses représentants a estimé qu'il faudrait peut-être compter jusqu'à six mois pour en venir à bout.
Total a reconnu qu'il s'agissait du "plus gros incident" pour le groupe "en mer du Nord depuis au moins dix ans". Cette fuite sur la plate-forme Elgin, à environ 240 km au large de la ville écossaise d'Aberdeen, a entraîné la mise en place d'une zone d'exclusion maritime et aérienne et l'évacuation par précaution de plus de 300 personnes. L'alimentation a été coupée sur la plate-forme, l'un des deux principaux gisements gaziers exploités par le groupe français Total en mer du Nord britannique. Mardi soir, Total précisait que "la fuite se poursuivait". Deux vols de reconnaissance ont eu lieu mardi et mercredi. "Tous nos efforts sont concentrés pour stopper la fuite de gaz", a assuré Total.
Déclenchant un plan d'urgence, le groupe a fait appel à des experts venus de France et à "d'autres spécialistes" pour tenter de circonscrire la fuite. Mais un de ses représentants a estimé qu'il faudrait peut-être compter jusqu'à six mois pour en venir à bout.
