Après Shell, Total a annoncé la suspension de ses activités en Syrie afin de se conformer aux sanctions européennes contre le régime de Bachar al Assad.
"Nous avons informé les autorités syriennes de notre décision d'arrêter nos opérations avec GPC (General Petroleum Corporation), afin de nous conformer aux sanctions. Cela inclut à la fois notre production sur Deir Ez Zor et notre contrat Tabiyeh Gas", a expliqué lundi 5 décembre Total. Le groupe réagissait ainsi aux sanctions qui visent indirectement son partenaire dans le pays. "Notre principale priorité reste la sécurité de nos employés", a ajouté le pétrolier français.
Les exportations de pétrole sont bloquées
L'Union européenne avait annoncé la semaine précédente de nouvelles sanctions contre la Syrie, théâtre d'une répression sanglante de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad. Ces mesures prévoient notamment l'interdiction d'exporter vers la Syrie des équipements à destination de l'industrie gazière et pétrolière ou des logiciels permettant la surveillance des communications internet et téléphoniques.
La société partenaire de Total, Deir Ez Zor Petroleum Company (DEZPC), n'est pas directement visée par les sanctions européennes, mais la "liste noire" touche notamment la société d'État chargée de l'exploitation et de l'exportation GPC, actionnaire à 50 % de DEZPC.
Total, qui a produit l'an dernier quelque 39.000 équivalent-barils de pétrole et de gaz syrien par jour, est avec Shell l'une des deux principales compagnies étrangères dans le pays. Le groupe Shell avait annoncé dès le 2 décembre qu'il allait cesser ses activités en Syrie, à la suite des nouvelles sanctions européennes.
Selon un expert pétrolier à Damas, la production de pétrole a chuté depuis le début du mouvement de contestation du régime en mars, passant de 340.000 à 120.000 barils/jour aujourd'hui faute de débouchés pour l'exportation. L'ensemble de la production sert actuellement à la consommation locale car les sanctions ont dissuadé les compagnies maritimes et les sociétés d'assurances de transporter du pétrole, selon lui.
Les exportations de pétrole sont bloquées
L'Union européenne avait annoncé la semaine précédente de nouvelles sanctions contre la Syrie, théâtre d'une répression sanglante de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad. Ces mesures prévoient notamment l'interdiction d'exporter vers la Syrie des équipements à destination de l'industrie gazière et pétrolière ou des logiciels permettant la surveillance des communications internet et téléphoniques.
La société partenaire de Total, Deir Ez Zor Petroleum Company (DEZPC), n'est pas directement visée par les sanctions européennes, mais la "liste noire" touche notamment la société d'État chargée de l'exploitation et de l'exportation GPC, actionnaire à 50 % de DEZPC.
Total, qui a produit l'an dernier quelque 39.000 équivalent-barils de pétrole et de gaz syrien par jour, est avec Shell l'une des deux principales compagnies étrangères dans le pays. Le groupe Shell avait annoncé dès le 2 décembre qu'il allait cesser ses activités en Syrie, à la suite des nouvelles sanctions européennes.
Selon un expert pétrolier à Damas, la production de pétrole a chuté depuis le début du mouvement de contestation du régime en mars, passant de 340.000 à 120.000 barils/jour aujourd'hui faute de débouchés pour l'exportation. L'ensemble de la production sert actuellement à la consommation locale car les sanctions ont dissuadé les compagnies maritimes et les sociétés d'assurances de transporter du pétrole, selon lui.