L’activité des aéroports parisiens était toujours en berne en avril, durablement impacté par les restrictions de déplacement. Et les prévisions pour 2021 ne dépassent pas 45 % du trafic de 2019, avant le début de la crise sanitaire.
Le trafic dans les aéroports parisiens est resté faible en avril 2021. Il ne représentait que 13,9 % du nombre de passagers du même mois de 2019, a annoncé le groupe ADP qui gère ces équipements. Un peu moins d'1,3 million de voyageurs ont été accueillis en avril par les aéroports Charles-de-Gaulle et Orly. Dans chacune de ces installations, seuls deux terminaux sont actuellement ouverts. La fréquentation s'inscrit en très forte hausse sur un an (+ 1,2 million), mais la comparaison s'avère faussée par un mois d'avril 2020 quasi nul en plein confinement très strict face à la Covid-19.
Au niveau de l'entreprise ADP qui gère une vingtaine d'aéroports dans le monde, d'Amman à Santiago du Chili, le trafic d'avril ne représentait que 25,7 % de celui de 2019. Et "depuis le début de l'année, le trafic du Groupe ADP est en baisse de 49 % par rapport à 2020" (ce qui représente 31,3 % du trafic 2019 sur la même période), une chute qui atteint 68,4 % à Roissy et Orly.
700 suppressions de postes
Fin avril, ADP a annoncé que son chiffre d'affaires du premier trimestre avait plongé de 48 % sur un an, à 474 millions d'euros. L'entreprise, majoritairement détenue par l'État français, a conclu un accord de rupture conventionnelle collective fixant à 1.150 le nombre maximum de départs volontaires, dont 700 ne seront pas remplacés.
Avec 3,3 milliards d'euros de trésorerie, le groupe a affirmé ne pas prévoir de difficultés de financement à court terme. Sur ses aéroports parisiens, ADP prévoit pour 2021 un trafic "dans le bas de la fourchette" entre 35 % et 45 % du trafic de 2019. Au niveau du groupe, il a maintenu fin avril sa prévision d'un trafic compris entre 45 % et 55 % de celui de 2019.
Au niveau de l'entreprise ADP qui gère une vingtaine d'aéroports dans le monde, d'Amman à Santiago du Chili, le trafic d'avril ne représentait que 25,7 % de celui de 2019. Et "depuis le début de l'année, le trafic du Groupe ADP est en baisse de 49 % par rapport à 2020" (ce qui représente 31,3 % du trafic 2019 sur la même période), une chute qui atteint 68,4 % à Roissy et Orly.
700 suppressions de postes
Fin avril, ADP a annoncé que son chiffre d'affaires du premier trimestre avait plongé de 48 % sur un an, à 474 millions d'euros. L'entreprise, majoritairement détenue par l'État français, a conclu un accord de rupture conventionnelle collective fixant à 1.150 le nombre maximum de départs volontaires, dont 700 ne seront pas remplacés.
Avec 3,3 milliards d'euros de trésorerie, le groupe a affirmé ne pas prévoir de difficultés de financement à court terme. Sur ses aéroports parisiens, ADP prévoit pour 2021 un trafic "dans le bas de la fourchette" entre 35 % et 45 % du trafic de 2019. Au niveau du groupe, il a maintenu fin avril sa prévision d'un trafic compris entre 45 % et 55 % de celui de 2019.