
© Aéroport de Toulouse
L'aéroport de Toulouse, en cours de privatisation, n'intéresse pas uniquement des sociétés françaises comme Aéroports de Paris (ADP) et Vinci : il est également convoité par des étrangers comme l'allemand AviAlliance, l'australien Macquarie ou l'espagnol Ferrovial. "AviAlliance participe au processus de privatisation en cours de l'aéroport de Toulouse", a confirmé un porte-parole du groupe allemand, sans plus de commentaires sur le processus de présélection.
Ferrovial, Macquarie et SNC Lavalin
Ferrovial, le groupe espagnol de BTP et de services, aurait, lui, présenté une offre en partenariat avec la société d'investissement française Ardian. Macquarie, filiale de la banque australienne éponyme déjà très présente dans le secteur aéroportuaire international et qui participe en France au capital des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), serait également dans le coup. Comme d'ailleurs le groupe d'ingénierie et de construction canadien SNC Lavalin.
Côté français, ADP, gestionnaire des aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, a déposé une offre avec Predica (Groupe Crédit Agricole). Son PDG, Augustin de Romanet, a souligné à plusieurs reprises le dynamisme de Toulouse et sa région grâce à trois pôles d'activité reconnus : l'aéronautique grâce au rayonnement de l'avionneur européen Airbus, l'agroalimentaire et le pôle de recherche médicale.Vinci, en partenariat avec CDC Infrastructure et EDF Invest, est également candidat.
Ferrovial, Macquarie et SNC Lavalin
Ferrovial, le groupe espagnol de BTP et de services, aurait, lui, présenté une offre en partenariat avec la société d'investissement française Ardian. Macquarie, filiale de la banque australienne éponyme déjà très présente dans le secteur aéroportuaire international et qui participe en France au capital des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), serait également dans le coup. Comme d'ailleurs le groupe d'ingénierie et de construction canadien SNC Lavalin.
Côté français, ADP, gestionnaire des aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, a déposé une offre avec Predica (Groupe Crédit Agricole). Son PDG, Augustin de Romanet, a souligné à plusieurs reprises le dynamisme de Toulouse et sa région grâce à trois pôles d'activité reconnus : l'aéronautique grâce au rayonnement de l'avionneur européen Airbus, l'agroalimentaire et le pôle de recherche médicale.Vinci, en partenariat avec CDC Infrastructure et EDF Invest, est également candidat.
Le candidat retenu rachètera 49,99 %
Le candidat retenu sera désigné début novembre. Il rachètera 49,99 % de la cinquième plateforme aéroportuaire française à l'Etat, avec la possibilité d'acquérir 10 % supplémentaires dans trois ans. La chambre de commerce et d'industrie conservera 25 % des actions, les 15 % restant aux mains des collectivités.
Tous les candidats avaient jusqu'au 15 septembre pour formuler une offre. L'Agence de participations de l’État (APE) les a depuis informés de leur éventuelle présélection, afin qu'ils puissent remettre le détail de leurs propositions financières d'ici le 31 octobre. L'agence n'a pas confirmé la liste des candidats présumés.
Le gouvernement avait déjà cédé en 2013 9,5 % d'ADP au profit de Vinci et de Predica, une opération qui lui a rapporté 738 millions d'euros. Concernant cette nouvelle opération, aucun montant n'a été avancé pour le moment.