
© Airbus / H. Gousse
À Toulouse-Blagnac, le fret aérien est parfaitement corrélé à l’activité d’Airbus. "Avec la montée en puissance du programme A350XWB, nous avons connu une très bonne année 2012", se félicite Akram Troussieux. Le responsable des études et du développement du réseau de la Direction stratégie et développement de l’aéroport se montre d’ailleurs plutôt confiant quant aux prochaines années, dans ce secteur d’activité.
Toulouse-Blagnac a traité 59.442 tonnes de fret en 2012, soit 7,7 % de plus que l’année précédente. Une croissance de l’activité qui positionne la plate-forme du Sud-Ouest en tête des aéroports régionaux pour le fret. C’est donc le fret constructeur et charter qui tire l’activité de Toulouse, avec une hausse de 13,6 % (38.122 tonnes traitées). Le trafic postal (3.842 tonnes traitées, - 8,3 %) et le fret mixte/militaire (1.760 tonnes traitées, - 17,6 %) sont en retrait, à l’inverse du fret express qui croît de 2,6 % (15.716 tonnes traitées). Fin avril 2013, l’activité fret de l’aéroport reste sur la dynamique de 2012, avec une hausse de 8 % du trafic (20.368 tonnes).
"Notre activité de fret est dépendante des projets d’Airbus, concède Akram Troussieux. En termes de foncier, par exemple, nous ne pouvons pas proposer 3.000 m² de hangar à un expressiste qui souhaiterait s’implanter à Toulouse". À court terme, les projets de développement de l’aéroport sont axés sur l’accueil des passagers, mais il n’est pas exclu que Toulouse développe de nouvelles capacités de traitement de fret. "Nous n’avons pas de projets dans les cinq prochaines années, mais au-delà, nous disposons d’espace foncier à valoriser, indique Akram Troussieux. Notre activité de fret est aujourd’hui totalement dépendante de l’activité d’EADS, ce qui est une force, compte tenu du dynamisme qu’insuffle le groupe dans la région de Toulouse. Au-delà des vols charters et Beluga, l’aéronautique porte aussi la messagerie express et génère également les vols des passagers d’affaires".
Toulouse-Blagnac a traité 59.442 tonnes de fret en 2012, soit 7,7 % de plus que l’année précédente. Une croissance de l’activité qui positionne la plate-forme du Sud-Ouest en tête des aéroports régionaux pour le fret. C’est donc le fret constructeur et charter qui tire l’activité de Toulouse, avec une hausse de 13,6 % (38.122 tonnes traitées). Le trafic postal (3.842 tonnes traitées, - 8,3 %) et le fret mixte/militaire (1.760 tonnes traitées, - 17,6 %) sont en retrait, à l’inverse du fret express qui croît de 2,6 % (15.716 tonnes traitées). Fin avril 2013, l’activité fret de l’aéroport reste sur la dynamique de 2012, avec une hausse de 8 % du trafic (20.368 tonnes).
"Notre activité de fret est dépendante des projets d’Airbus, concède Akram Troussieux. En termes de foncier, par exemple, nous ne pouvons pas proposer 3.000 m² de hangar à un expressiste qui souhaiterait s’implanter à Toulouse". À court terme, les projets de développement de l’aéroport sont axés sur l’accueil des passagers, mais il n’est pas exclu que Toulouse développe de nouvelles capacités de traitement de fret. "Nous n’avons pas de projets dans les cinq prochaines années, mais au-delà, nous disposons d’espace foncier à valoriser, indique Akram Troussieux. Notre activité de fret est aujourd’hui totalement dépendante de l’activité d’EADS, ce qui est une force, compte tenu du dynamisme qu’insuffle le groupe dans la région de Toulouse. Au-delà des vols charters et Beluga, l’aéronautique porte aussi la messagerie express et génère également les vols des passagers d’affaires".
"Le plus grand concurrent du fret avionné, c’est l’activité camionnée"
Pour ce qui est du fret général, transporté dans les soutes des avions de ligne, l’activité est en baisse depuis trois ans : "La hausse du tarif du fuel incite les compagnies à alléger les appareils en chargeant moins de fret", justifie le responsable de la stratégie.
Mais le plus grand concurrent du fret avionné pour Toulouse, c’est l’activité camionnée. "Il est très difficile d’obtenir des chiffres précis dans ce domaine, regrette Akram Troussieux. Selon les études, on considère que pour 50.000 tonnes avionnées, il faut compter 50 à 100.000 tonnes camionnées. Or ce trafic revient à Roissy".