
© SNCF
Toutes les pistes susceptibles d'avoir provoqué la catastrophe ferroviaire de Brétigny sont envisageables, a indiqué vendredi 19 juillet une source proche de l'enquête. "Tout reste ouvert : défaut d'entretien, négligence, acte de malveillance", a déclaré cette source. Celle-ci a néanmoins écarté tout lien avec le déraillement partiel d'une locomotive sur un site du groupe nucléaire Areva en Haute-Vienne, incident qui aurait été entraîné par un acte de sabotage, le même jour que le drame de Brétigny.
Cette source s'est également montrée plus nuancée sur la cause immédiate de l'accident que la SNCF, qui privilégie la thèse d'une défaillance matérielle d'une éclisse. "Sur le plan judiciaire, on ne sait pas encore avec certitude si cette éclisse est la cause ou une des conséquences du déraillement", a-t-elle indiqué. Selon la thèse avancée par la SNCF, cette pièce d'acier de 10 kg reliant deux rails s'est détachée et est venue "se loger au centre de l'aiguillage et, à cet endroit, elle a empêché le passage normal des roues du train et aurait provoqué le déraillement", a déclaré Pierre Izard, directeur général des infrastructures de la compagnie ferroviaire. Seule certitude, cette pièce, aujourd'hui saisie, a été retrouvée endommagée, rattachée aux rails avec un seul des quatre boulons qui normalement lui permettent d'être correctement fixée. Sur la scène du déraillement que les secours ont beaucoup piétinée, des boulons et des écrous ont été saisis et font l'objet d'examens.
Trois enquêtes
Trois enquêtes ont été lancées pour déterminer les causes et raisons de cet accident : l'une judiciaire sous l'autorité du parquet d'Évry et deux autres, techniques, menées par la SNCF et le Bureau enquête sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT). Une enquête en flagrance des chefs d'homicide et blessures involontaires a été ouverte immédiatement après le drame par le parquet d'Évry. Elle a été confiée à la direction centrale de la police judiciaire (PJ) et la direction régionale de la PJ de Versailles.
Cette source s'est également montrée plus nuancée sur la cause immédiate de l'accident que la SNCF, qui privilégie la thèse d'une défaillance matérielle d'une éclisse. "Sur le plan judiciaire, on ne sait pas encore avec certitude si cette éclisse est la cause ou une des conséquences du déraillement", a-t-elle indiqué. Selon la thèse avancée par la SNCF, cette pièce d'acier de 10 kg reliant deux rails s'est détachée et est venue "se loger au centre de l'aiguillage et, à cet endroit, elle a empêché le passage normal des roues du train et aurait provoqué le déraillement", a déclaré Pierre Izard, directeur général des infrastructures de la compagnie ferroviaire. Seule certitude, cette pièce, aujourd'hui saisie, a été retrouvée endommagée, rattachée aux rails avec un seul des quatre boulons qui normalement lui permettent d'être correctement fixée. Sur la scène du déraillement que les secours ont beaucoup piétinée, des boulons et des écrous ont été saisis et font l'objet d'examens.
Trois enquêtes
Trois enquêtes ont été lancées pour déterminer les causes et raisons de cet accident : l'une judiciaire sous l'autorité du parquet d'Évry et deux autres, techniques, menées par la SNCF et le Bureau enquête sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT). Une enquête en flagrance des chefs d'homicide et blessures involontaires a été ouverte immédiatement après le drame par le parquet d'Évry. Elle a été confiée à la direction centrale de la police judiciaire (PJ) et la direction régionale de la PJ de Versailles.