"Train des primeurs" : une nouvelle liaison en décembre ?

Le secrétaire d'État aux Transports a promis jeudi 31 octobre une relance en décembre du "train des primeurs" reliant Perpignan à l'Île-de-France, qui doit être exploité par l'entreprise Novatrans et non plus directement par la SNCF.
Cette liaison de transport combiné - associant train et camion - ne doit plus relier Perpignan au marché de Rungis mais à la plateforme multimodale de Valenton (Val-de-Marne), située à quelques kilomètres, ont précisé les services de Jean-Baptiste Djebbari. Cette solution "répond à la demande des chargeurs qui souhaitent aujourd'hui acheminer une part importante de leurs marchandises directement dans les grandes surfaces" plutôt qu'à Rungis, d'autant que la gare doit y être modernisée. "Dans les mois à venir, un train de transport combiné doit pouvoir directement desservir le marché de Rungis depuis Perpignan", ajoute le secrétariat d'État aux Transports.

La moitié des wagons rénovés

L'entreprise privée Novatrans doit concrètement assembler des bouts de trains en chargeant des caisses de camions ou des camions entiers sur les wagons et en réutilisant les anciens wagons frigorifiques du "train des primeurs" - dont la moitié ont été rénovés -, que l'entreprise ajoutera à ses propres chargements. Ainsi, "des types de marchandises très variés pourront être chargés au-delà des fruits et légumes", relève le secrétariat d'État, notant que "ce nouveau service ouvre la possibilité d'un retour du train chargé depuis l'Île-de-France vers Perpignan". "Les discussions sont toujours en cours avec les grands distributeurs", reconnaît un porte-parole.
Thibault Fruitier, directeur général de Novatrans - une ancienne filiale de la SNCF, reprise en 2012 par Groupe Charles André (GCA), spécialiste du transport multimodal -, préfère d'ailleurs rester prudent. "Mon train est ouvert à tous les clients, et mon objectif est de faire en sorte qu'il trouve son équilibre économique pour qu'il puisse redémarrer à partir du mois de décembre", a-t-il indiqué. "Je suis un opérateur qui va proposer des places sur un train qu'il pourrait lancer, et si les transporteurs répondent favorablement et en quantité suffisante pour justifier la pertinence économique du schéma, nous démarrerons ce train", a-t-il précisé. "J'ai besoin d'activité pour remplir le train !"

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