Les dockers et les personnels de manutention CGT du golfe de Fos ont observé jeudi 2 mars un débrayage de 7 heures d'affilée. Le projet de réforme des retraites n'était pas à l'ordre du jour du syndicat. Celui-ci avait ressorti le thème de la défense de l'emploi dans les bassins Ouest du port de Marseille-Fos.
Pendant cet arrêt de travail, une délégation s'est rendue devant le siège du Grand Port maritime de Marseille pour aller présenter une nouvelle fois ses inquiétudes et déceptions devant le conseil de développement de l'établissement portuaire.
La CGT a rappelé ne pas être opposée à la transition écologique mais elle annonce "remettre le couvert d'un nouveau conflit social" si les promesses de création d'emplois ne sont pas tenues sur les sites d'ArcelorMittal, Kem One et GazelEnergie.
Le responsable syndical Christophe Claret estime que la profession a été très déçue de se sentir "écartée du quai en création par le chimiste Kem One à Fos-sur-Mer". Il a regretté d'apprendre que pour le nouveau trafic fluvial de sel attendu, représentant 250.000 tonnes par an, la manutention ne sera pas effectuée par les dockers".
Pendant cet arrêt de travail, une délégation s'est rendue devant le siège du Grand Port maritime de Marseille pour aller présenter une nouvelle fois ses inquiétudes et déceptions devant le conseil de développement de l'établissement portuaire.
La CGT a rappelé ne pas être opposée à la transition écologique mais elle annonce "remettre le couvert d'un nouveau conflit social" si les promesses de création d'emplois ne sont pas tenues sur les sites d'ArcelorMittal, Kem One et GazelEnergie.
Le responsable syndical Christophe Claret estime que la profession a été très déçue de se sentir "écartée du quai en création par le chimiste Kem One à Fos-sur-Mer". Il a regretté d'apprendre que pour le nouveau trafic fluvial de sel attendu, représentant 250.000 tonnes par an, la manutention ne sera pas effectuée par les dockers".
"Après avoir perdu le charbon et la bauxite, il ne faut perdre la biomasse"
Concernant la centrale thermique de GazElenergie, sur les communes de Gardanne et Meyreuil, près d'Aix-en-Provence, il déplore que sa conversion à la biomasse ne se traduise pas par des embauches. "Après avoir perdu le charbon et la bauxite, il ne faut perdre la biomasse", a lancé Christophe Claret. Rappelant que des accords avaient été signés en préfecture, il a indiqué qu'"un arbitrage à Matignon est aujourd'hui promis".
Autre sujet d'inquiétude pour la CGT des dockers du golfe de Fos, la fermeture par ArcelorMittal fin 2022 d'un haut-fourneau. Un équipement dont la réouverture est prévue par le sidérurgiste en avril.
"Les industriels doivent générer de nouveaux trafics"
Pour sa part, Jean-François Suhas, le président du conseil de développement du GPMM, rejoint totalement les inquiétudes de la CGT des dockers de Fos. Il estime logiques les attentes du syndicat et de la profession des dockers en matière d'emploi.
Selon lui, "les industries venant s'implanter sur les terrains portuaires semblent ne pas toujours tenir compte depuis quelques années de la nécessité d'apporter de nouveaux trafics et de créer des emplois".
Concernant Kem One, il se dit confiant. Il estime que le groupe chimiste suivra le même chemin que d'autres avant lui en trouvant un accord avec la main d'œuvre locale. Une logique bien normale, selon lui, lorsqu'un industriel vient occuper du foncier à l'intérieur des grilles du port. S'agissant d'ArcelorMittal, il conçoit les inquiétudes de la main d'œuvre depuis la fermeture du haut-fourneau.