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Selon Expense Reduction Analysts, les prestations transport et logistique recèleraient encore d’importants gains de productivité. En sus de ceux nés du mouvement de concentration de l’offre, ils dépendent de choix organisationnels et de méthodes d’achat.
En partenariat avec le Medef Paris, le consultant britannique Expense Reduction Analysts a dressé mi-avril un état des lieux sur l’évolution des coûts et prix des prestations de transport et de logistique. Premier constat fédérateur, le secteur se caractérise par "une grande fluctuation des prix", due notamment à sa sensibilité aux variations des cours de l’énergie fossile et à une très forte concurrence. Cette instabilité est particulièrement importante sur les segments overseas, tant en aérien qu’en maritime, ainsi qu’en messagerie et express, en proie à une nouvelle vague de concentration sur fond de montée en puissance des flux e-commerce. Les rachats de TNT Express et de Kiala par UPS, les négociations en cours entre FedEx et Tatex, ou les acquisitions successives de SNCF Geodis en témoignent. Selon le consultant, le marché de l’organisation de transport international serait de plus en plus maîtrisé par les transitaires. Malgré cette concentration, le secteur se distingue toujours par l’atomisation de ses acteurs et de leurs offres de solutions, dans le transport routier en particulier. Dans ce contexte, le budget transport et logistique des entreprises serait compris selon les filières entre 3 et 10 % du chiffre d’affaires, et de 8 à 15 % de leurs coûts ou achats. Expense Reduction Analysts estime entre 13 et 26 % les économies possibles sur cette fonction. Dans l’overseas, ces gains tiennent compte du recours à un transitaire ou à un transporteur aérien ou maritime en direct avec, pour critères de sélection dans ce cas, des transit-time et la fiabilité des délais. Ils dépendent en outre de la part des organisations alternatives comme le sea-air voire des logistiques continentales (rail) ou multimodales terrestres.
En partenariat avec le Medef Paris, le consultant britannique Expense Reduction Analysts a dressé mi-avril un état des lieux sur l’évolution des coûts et prix des prestations de transport et de logistique. Premier constat fédérateur, le secteur se caractérise par "une grande fluctuation des prix", due notamment à sa sensibilité aux variations des cours de l’énergie fossile et à une très forte concurrence. Cette instabilité est particulièrement importante sur les segments overseas, tant en aérien qu’en maritime, ainsi qu’en messagerie et express, en proie à une nouvelle vague de concentration sur fond de montée en puissance des flux e-commerce. Les rachats de TNT Express et de Kiala par UPS, les négociations en cours entre FedEx et Tatex, ou les acquisitions successives de SNCF Geodis en témoignent. Selon le consultant, le marché de l’organisation de transport international serait de plus en plus maîtrisé par les transitaires. Malgré cette concentration, le secteur se distingue toujours par l’atomisation de ses acteurs et de leurs offres de solutions, dans le transport routier en particulier. Dans ce contexte, le budget transport et logistique des entreprises serait compris selon les filières entre 3 et 10 % du chiffre d’affaires, et de 8 à 15 % de leurs coûts ou achats. Expense Reduction Analysts estime entre 13 et 26 % les économies possibles sur cette fonction. Dans l’overseas, ces gains tiennent compte du recours à un transitaire ou à un transporteur aérien ou maritime en direct avec, pour critères de sélection dans ce cas, des transit-time et la fiabilité des délais. Ils dépendent en outre de la part des organisations alternatives comme le sea-air voire des logistiques continentales (rail) ou multimodales terrestres.